Au 2ème siècle après Jésus-Christ, au nord de l’Angleterre, la prestigieuse neuvième légion est massacrée par les Pictes. Rescapé du combat, le centurion Marcus Dias va tout tenter pour ramener les quelques survivants en territoire romain, de l’autre côté du mur d’Hadrien.
Un an avant la sortie de L’aigle de la neuvième légion – qui pourrait être considéré comme une suite au scénario élaboré par Neill Marshall – Centurion aborde le destin plein de bruit et de fureur de la fameuse légion romaine disparue.
Malheureusement, contrairement au film de Kevin Mcdonald, le film s’attarde peu sur la psychologie des personnages et préfère privilégier les combats, d’une surprenante brutalité, et une âpre chasse à l’homme. Bien que sans temps mort, cette succession incessante d’étripage finit vite par lasser, d’autant que le réalisateur abuse du sang numérique qui gicle à tout propos dans les magnifiques paysages Écossais.
Bien interprété, Centurion se laisse suivre sans déplaisir mais ne dépasse pas le cadre du film de survie en milieu hostile, se contentant de jouer sur l’originalité de l’époque à laquelle se déroule l’action sans en tirer vraiment profit, ni en exploiter tout le potentiel.
Faire un film aussi violent pour un résultat proche du coup de glaive dans l’eau, avouez qu’il y a de quoi perdre son latin.
je voudrai aller voir Pompéi mais je me tâte, la bande annonce est bien, mais je trouve pas de critique sur internet vraiment significative, tu en pense koi ?
Pas vu, hélas…
Oui, ça se passe au Nord de l’Angleterre ou de la Bretagne, comme on disait dans le temps … Et même plus précisément en Ecosse, vu que c’est justement au Nord du monumental et dérisoire mur d’Hadrien – qu’avaient érigé les envahisseurs romains pour se protéger des autochtones, que se situe à peu près l’Ecosse d’aujourd’hui …
On ne sait presque rien des Pictes, étonnamment réfractaires à la bonne civilisation romaine, à part ce qu’en ont dit les romains eux-même. Mais on aurait bien voulu savoir ce que les Pictes pensaient des romains, qui se sont cassé le nez sur leur puissance à défaut de connaître leurs valeurs. On sait quand-même qu’ils avaient du goût pour les tatouages et que la place de la femme y était prépondérante … Hérésies !
Mais je ne sais pas si ces sujets sont correctement abordés dans ce film manifestement centré sur l’étude des modes antique de la boucherie internationale, pendant la Pax Romana … (à ne pas confondre avec la Pax Britannica, mais c’est une autre histoire…)
Dans le doute, et ainsi averti par Marcorèle de Bretagne, je crois que je vais plutôt me faire un bon steack saignant …
C’est marrant, ça, un article de Marcorèle sur un moment d’histoire où les indigènes primitifs repoussent les envahisseurs civilisés !…
Et alors, Gudule, tu ne sais pas te servir d’un futuroscope ?
Ah-ouais, très fort, POULAIN !
Au fait, merci Marcorèle, nous allons continuer sans remord de repousser hors de notre vue « CENTURION », de Neil Marshall.