Affiche du film Robocop
Victime d’un attentat, un flic intègre est transformé en cyborg pour les besoins d’un grand groupe industriel qui cherche à remplacer les policiers par des machines.
Pas question, pour autant, de laisser son libre arbitre à ce prototype de policier mi-homme, mi-robot qui pourrait ralentir leur projet d’expansion.
Qui de l’homme ou de la machine aura le dernier mot ?
Les remises au goût du jour d’anciens succès cinématographiques des années 80 sont devenues depuis quelques années un genre à part entière à Hollywood et se caractérisent, bien souvent, par leur médiocrité.
Alors que penser de ce remake du film de Paul Verhoeven qui ne brillait déjà pas par sa finesse et valait surtout pour ses effets spéciaux ? Contre toute attente, la nouvelle version de José Padilha s’avère plus distrayante que son modèle et beaucoup plus enlevé.
Le nouveau Robocop (effets numériques obligent) est plus véloce que son aîné et le scénario a été habilement revisité pour coller à l’air du temps. Le méchant industriel teste ses robots sur des conflits à l’étranger, délocalise ses usines de construction en Asie et manipule l’opinion avec ses conseillers en communication. Bref, c’est un « pur patriote » comme l’appelle Pat Novak, un animateur télé charismatique aux discours sécuritaires et à la coupe de cheveux crantée qu’interprète avec délectation Samuel L. Jackson.
Gary Oldman et Michal Keaton complètent agréablement la distribution dont le seul point faible est… l’acteur principal : particulièrement inexpressif. Un handicap mineur, voir un avantage, puisque Joel Kinnaman est rapidement transformé en robot !
Sans être inoubliable, cette nouvelle mise en boîte du policier en fer blanc a le mérite de ne pas trop sentir la conserve recyclée.

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