Affiche du film Hôtel Transylvanie
Pour protéger sa fille, Mavis, des humains, Dracula a fait construire un hôtel inaccessible où les monstres de tout poil se retrouvent chaque année pour se reposer et faire la fête.
Mais lorsqu’un jeune humain débarque par hasard à l’hôtel le jour des 118 ans de Mavis, les réjouissances préparées par le comte prennent du plomb dans l’aile (de chauve souris).
Les auteurs de dessins animés américains semblent vraiment être en panne d’inspiration.
Après L’âge de glaces 4 et Rebelle, Hôtel Transylvanie nous sert à son tour les affres d’une adolescente mal dans sa peau et d’un père un brin sur les nerfs.
Si l’animation est à la hauteur, ce n’est pas le cas du scénario qui ne va guère plus loin que son concept de base, se contentant d’une accumulation de gags plus ou moins drôles et d’un hommage moqueur aux films de monstres (le loup garou, la momie, l’homme invisible et la pauvre créature que l’on confond encore une fois avec son créateur : Frankenstein).
Comme Madagascar 3, Hôtel Transylvanie confond invention avec précipitation (trop de gags – dans un même plan – tuent le gag), confirme que les français ne sont pas en odeur de sainteté de l’autre côté de l’Atlantique (Quasimodo, le méchant de service, s’est reconverti dans… la cuisine) et matraque les enfants à coups de musique rap dans un final abrutissant et vite torché.
Vous aimez vraiment les histoires de monstres, l’humour et la poésie ?
Alors mieux vaut (re)découvrir L’étrange noël de monsieur Jack ou encore l’excellent Monstres & Cie qui sauront vraiment vous faire hurler… de plaisir.