En cherchant à comprendre la raison de la mort de ses parents, le jeune Peter Parker se retrouve doté des facultés d’une araignée après avoir été piqué par l’une d’elle dans un laboratoire de recherche.
Quel intérêt y avait-il à faire un remake d’un film tourné il y a tout juste dix ans ?
A priori aucun, si ce n’est de ne pas perdre un jeune public devenu captif aux exploits du Batman relancé par Christopher Nolan. Le nouveau Spider-Man lorgne même carrément sur la genèse du fameux homme chauve-souris lorsqu’il fait un parallèle entre la mort des parents de Peter Parker et sa transformation en super-héros.
Pourtant, The Amazing Spider-Man a le mérite de reprendre certains personnages et éléments de la bande dessinée abandonnés par Sam Raimi dans la précédente adaptation. Notamment Gwen Stacy (le premier amour de Peter Parker) ou l’utilisation des lance-toiles.
Mais si Marc Webb a l’intelligence de ne pas faire un copier coller du Spider-Man de 2002 et tente (comme pour Batman) d’inscrire son héros dans une intrigue plus vaste, il peine à retrouver l’esprit du « comic » qui animait les films du réalisateur d’Evil Dead.
Le Peter Parker de Marc Webb, s’il a l’allure des jeunes d’aujourd’hui, n’a plus grand-chose à voir avec celui inventé par Stan Lee et Steve Ditko.
Moins timoré et un peu plus rebelle, ses nouveaux super-pouvoirs n’apportent pas de grands changements à son caractère.
Moins ressemblant aussi. Heureusement, la touffe de cheveux de l’insipide Andrew Garfield (sorte de clone d’Hayden – Star Wars – Christensen) passe bizarrement inaperçue et ne fait pas de bosses sous la cagoule du justicier : ça c’est du super costume !
Une cagoule que Peter Parker passe son temps à soulever pour montrer sa bobine au premier quidam venu : ça c’est de l’anonymat !
Et ne comptez pas sur les quelques effets d’acrobaties subjectives pour faire prendre de la hauteur à un scénario convenu qui brille par ses invraisemblances.
Pas désagréable mais pas inoubliable non plus, le nouveau Spider-Man à tout du produit jetable d’où sa difficulté, cette fois, à nous prendre dans sa toile.
C’est quoi des « acrobaties subjectives », Marcorèle ?
Moi, je trouve l’idée de départ intéressante : « En cherchant à comprendre la raison de la mort de ses parents, le jeune Peter Parker se retrouve doté des facultés d’une araignée après avoir été piqué par l’une d’elle dans un laboratoire de recherche ». Ca pourrait marcher, ce scénario original, moi je dis ! C’est nouveau, en tous cas !
Et puis, un titre de film avec le mot de l’année dedans, c’est forcément dans le vent ! Faut-y aller sans réfléchir, c’est estempillé Amazing ! Amazing par ci, amazing par là … Vous n’avez pas remarqué ?
Mais si ! Par exemple, souvenez vous des J.O. et de Nelson Montfort, submergé par le flots d’Amazing alimenté par les athlètes étasuniens… Au bout de trois jours il avait compris, et entrait dans la danse pour enthousiasmer aussi ses interviews d’innombrables Amazing au ravissement béat des champions étasuniens…
Au fait, ça veut dire quoi ce mot qu’on utilise à tout bout de champ, comme une ponctuation ou une onomatopée ? Sans doute pas grand chose si on peut le mettre à toutes les sauces ! Mais vous ne croyez pas que je vais vous le dire en français ; ce serait étonnant ! Alors, je vous la fait en étasunien : Amazing, ça aurait pu aussi être : astonishing, striking, surprising, brilliant, stunning, impressive, overwhelming, staggering, sensational (informal), bewildering, breathtaking, astounding, eye-opening, wondrous (archaic or literary), mind-boggling, jaw-dropping, stupefying, gee-whizz (slang), startling…
Mince, ça en fait des idées de titres pour les prochains remake de remake de l’homme araignée…
THE astonishing SPIDER-MAN
THE striking SPIDER-MAN
THE surprising SPIDER-MAN
THE brilliant SPIDER-MAN
….
On n’est pas près d’être débarrassés de cette sale bête !
Sérieusement, y’a pas mal de bons films à l’affiche, en ce moment … Inutile de se rabattre sur ce genre de passe temps …
Enfin, c’est un point de vue, comme disait grand-père…
Tais-toi, POULAIN ! Tu me saoule !
T’as pas appris l’esprit de synthèse ! T’as qu’à dire que t’aime pas, et basta !
Et puis laisse vivre tranquilles les gentilles petites araignées …
Bonjour Amazing Gudule ! Merci pour ta réaction, je n’en attendais pas moins …
Toutefois et autant qu’il me souvienne, on met une « s » à la deuxième personne de l’indicatif présent !
Par exemple, il est d’usage d’écrire sans faute : Tu me saoules !
C’est de l’authentique, ça, pas du synthétique !
Bien cordialement.