Affiche du film Nous York
Trois jeunes de la téci des pâquerettes partent aux States rejoindre deux pineco qui vivent l’american dream to ze big apple. Au début, juste ils passent, c’est tout. Mais à l’arrivée, les trois reufs se tapent l’incruste, grave ! Obama !
Vraiment trop relou le dernier film de Géraldine Nakache et Hervé Mimran.
Clairement communautaire, il tente d’enfumer son monde (jeune et de banlieue) avec des dialogues nazes :
– Mais j’m’en fous d’elle, c’est pas ma reuss.
– Moi j’suis ta reuss, moi ?
– Mais oui t’es ma reuss ! Moi j’suis pas ta reuss ?
– Bah si ! Si t’es ma reuss, j’suis ta reuss.
– Si quoi ?
– Si j’suis ta reuss, t’es ma reuss.
et un scénar carte postale plein de poncifs qui passe son temps à kifer le king size du New York style. (Prononcer « style » à l’anglaise, of course !).
On l’aura su que Brooklyn, c’est beau la nuit vu de l’East River State Park, mais là, franchement, c’est abuser quoi !
Elle est ni mortelle, ni glamour cette histoire de potes, c’est juste le niveau zéro de la comédie française.
Sérieux, on ne la calcule trop pas la virée new-yorkaise de ces trois baltringues qui sont pas des dalpés. Et on a rapidement envie de foncedé cette émotion à deux balles qui lie les cinq clandos tout en caillassant la bluette Harlequin entre l’horripilant Manu Payet et son américaine.
En tous cas, si les réalisateurs nous font perdre notre latin, ils ne perdent pas le nord ni le sens des affaires. Après une reprise de Véronique Sanson dans Tout ce qui brille, Nakache nous saoule cette fois avec du Diam’s que vient tout juste sauver la bonne humeur de Marthe Villalonga.
P’tain d’bouffon, t’as rien pigé à c’te critique et t’es kéblo dessus ?
T’es vraiment trop français, mec.
Sincère, faut qu’t’achète un dico d’verlan. Et là, c’est tout bénef ! Tu pourras suivre Nous York sans sous-titres et tu ne sortiras pas de la salle trop vénère avec l’impression de t’être fait kénn bien profond.