Affiche du film Il était une fois, une fois
Une aventurière professionnelle force (un peu) la main à trois amis belges pour que l’un d’entre eux se fasse passer pour l’héritier de la couronne. Son plan ? Dérober, grâce à eux, des bijoux présentés lors d’une soirée de gala dans un grand palace parisien.
Depuis un premier film réussi, Les portes de la gloire (2001), on était sans nouvelles de Christian Merret-Palmair. Et voilà qu’il nous revient avec une histoire d’escroquerie façon « Océan Onze » (en belge dans le texte), mélangée à un zeste de Very Bad Trip pour les flash-back comiques d’une nuit de beuverie.
Si les deux acteurs français de service, François-Xavier Demaison et Anne Marivin, sont loin de faire des étincelles (comme à leur habitude), le réalisateur s’est heureusement souvenu de la puissance comique des acteurs belges et de la performance de Benoît Poelvoorde dans son précédent film.
Il a donc fait appel à Jean-Luc Couchard – impayable numéro complémentaire de la sainte trinité belge de l’humour composé de Benoît Poelvoorde, François Damiens et Bouli Lanners – pour emballer son scénario un peu convenu. Cet acteur méconnu et pourtant hilarant (de Dikkenek à Mon pire cauchemar) fait ici des étincelles et vaut à lui seul le déplacement pour découvrir combien il en impose en slip panthère avec poutre apparente. Quant à Charlie Dupont (sorte de François Damiens jeune), il ne manque pas de panache dans le registre jovialement con.
Sympathique film du dimanche soir, Il était une fois, une fois vient donc une nouvelle fois prouver, après Rien à déclarer de Danny Boon, la grandeur des acteurs du « plat pays » en matière de déconnage.
Et ça, ce n’est pas une histoire belge !