Vampires et Lycans sont en voie d’extinction depuis que les humains leur ont déclaré la guerre. Faite prisonnière et cryogénisée, Sélène, la plus célèbre des guerrières vampires, sert maintenant de cobaye pour de mystérieuses études scientifiques. Mais un incident va la sortir de son long coma artificiel…
Après la parenthèse Underworld 3 : Le soulèvement des Lycans, sympathique mais inutile préquelle racontant le début de la guerre entre vampires et loups-garous au moyen-âge, voici le retour de Kate Beckinsale à la tête de la franchise qui a fait son succès. Toujours aussi sexy dans la combinaison noire moulante de Sélène, la belle sort les crocs dans une aventure qui tient maintenant plus du film d’action survitaminé que du fantastique horrifique des débuts.
Si l’esthétique bleu nuit de la série est toujours bien présente, l’ambiance gothique des deux premiers films a laissé place aux décors modernes d’une mégalopole futuriste. Mais que les fans se rassurent, en remplaçant Len Wiseman à la réalisation, Måns Mårlind et Björn Stein ne déméritent pas, bien au contraire. Car si les combats entre Vampires et Lycans sont bien présents et toujours aussi spectaculaires, les deux réalisateurs apportent un peu de sang frais à une série qui avait commencé à s’essouffler dès Underworld : Evolution, le second épisode de la saga. En introduisant le paramètre humain dans l’équation Vampire-Lycans, ils permettent à l’intrigue de rebondir tout en ménageant quelques petites surprises bienvenues. Le personnage de Sélène y gagne en humanité et le spectateur en intérêt.
Distrayant, malgré sa 3D sans relief, Underworld : Nouvelle ère ouvre clairement la voie à un cinquième opus qui, on l’espère, terminera en beauté une franchise qui avait un peu pris du plomb (d’argent) dans l’aile.
Quand j’ai vu le premier épisode au cinéma, j’ai été bluffé. Je m’attendais à un popcorn movie, j’y ai trouvé le souffle épique et noir de la mythologie vampirique. Je trouve même que ce film a renouvelé le genre, le plaçant sous un angle de lutte des classes.
L’épisode 2 a remis la saga dans la banalité. A en lire votre critique, j’ai envie de remettre mon nez putride de Lycanthrope là dedans.