Le scénario du livre d’Eli a beau tenter de mettre Dieu dans son sac en se parant d’arguments pseudo religieux, il semble plutôt avoir été écrit par un simple d’esprit que par le saint esprit. Visiblement, le film des frères Hughes (dont on attendait beaucoup (trop ?) depuis l’excellent From Hell) n’est pas né sous une bonne étoile.
Pas de chance, Le livre d’Eli sort après toute une série de films post-apocalyptiques et n’apporte aucune plus value en termes de scénario ou d’effets spéciaux.
Pas de pot, avec son esthétique noire et blanche de fin du monde poussiéreuse, le film semble être une version édulcorée et grand public du film La route qui savait se montrer tout aussi spectaculaire, sans effets ni esbroufe.
Pas de bol, avec son récit qui semble écrit par un puritain républicain adepte des armes à feu, le film parvient même à gâcher l’ambiance western futuriste mâtiné de jeu vidéo qui aurait pu le faire passer pour une honnête série B.
Reste la présence inspirée de Denzel Washington, le charisme de Gary Oldman… Et le petit air que sifflote régulièrement le bras droit du méchant.
Pas de veine, c’est le thème musical d’Il était une fois en Amérique.
Faire référence au chef d’œuvre de Sergio Leone sans en avoir le talent scénaristique ni l’art de la mise en scène, c’est vraiment ne pas avoir de…
Ouais !!!! Vas-y, Marcorèle ! Encore un bourre-pif !
J »adore quand il se déchaine contre un mauvais film… c’est une boucherie…
Vivement le prochain navet que Marcorèle se farcira à notre place : je gagnerai deux heures à ne pas supporter un film qui me débecte, et j’aurai encore le plaisir de lire la descente en flamme rédigée par mon critique préféré …
Mince ! Moi, j’ai confondu un instant Gary Oldman et Oscar Goldman… En même temps, je me disais bien que c’était bizarre de voir renaître le patron de l’homme qui valait trois milliards, avec ses lunettes de soleil et son air de premier de la classe… Rendons-lui grâce quand-même, à l’homme aux costards aussi impeccables que les missions improbables. Aux dernières nouvelles l’acteur Richard Anderson serait encore vivant…
Mais nous parlions de « Le livre d’Eli », c’est ça ?
Et vlan sur les puritains étasuniens ! Yes !
Moi aussi, il me plait, le Denzel Washington, avec son jeu d’être toujours tout-à-fait à sa place là où on le met. Un vrai pro., cet acteur avec un concentré de puissance qui fait froid dans le dos.
Absolument d’accord avec Marcorèle : faut pas toucher au thème de « Il était une fois l’Amérique », quand-même ! C’est de la récup’ illégitime, de la valorisation avant péremption ! Ils vont se faire engueuler par Ennio Morricone, les frères Hughes ! Et si ça ne suffit pas, le Président de Cannes 2011 va leur botter le cul sans effets spéciaux ! Vas-y de Niro, mets leur un pain ! Avec Marcorèle et moi en plus, ils vont mettre du temps à s’en remettre de ce navet… Parions qu’ils y réfléchirons à deux fois le prochain coup, pour nous sortir un truc mieux ficelé !
De toute façon, il faudra bien élever le niveau s’ils veulent retrouver un public le prochain coup, vu que cette fois-ci, éclairé de l’avis de Marcorèle, il n’est pas question que j’aille voir Le livre d’Eli…
Ce soir là, je vais plutôt me revisionner un bon vieil épisode de l’homme qui valait trois milliards. Une bonne soupe et au lit, comme disait Mami !