Voici le type même du film shaker. Mélange malin entre Le projet Blair Witch et Godzilla.
Malheureusement, passée la surprise des premières minutes, rien de bien nouveau sous le soleil des films « catastrophes ». Cloverfield fait d’ailleurs penser à tous ces films tournés à la chaîne dans les années 60-70 aux USA. Films auxquels il emprunte les thématiques (attaque de monstres, héroïne en péril, référence à l’actualité : ici les attentats du 11 septembre…), l’image tremblotante en plus. Hélas !
Le spectateur habitué aux vidéos amateurs foisonnant sur le net ne sera pas dépaysé. Pour les autres, les cadrages approximatifs (principalement sur les pieds des héros qui courent, histoire de faire « plus vrai ») l’image sombre et le « secouage » systématique de la caméra deviendront vite horripilants, pour ne pas dire gerbants. Dans ce grand brassage difficile de juger si le réalisateur et les acteurs font bien leur travail… Peu importe, le film se laisse regarder et fait du bruit… noyant le masticage bovin des amateurs de pop-corn présents dans la salle… Finalement, ce n’est déjà pas si mal !
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