Quatre flics (trois durs à cuir et une meuf qu’a rien d’une pisseuse) décident de faire la peau à une bande de bâtards qui a tué l’un des leurs. Ils entreprennent une putain de virée punitive dans leur repaire : un appart situé au dernier étage d’une tour HLM, au beau milieu d’une cité qui craint un max.
Pas de cul, bordel, c’est le jour où les macchabés décident de faire chier le monde en revenant à la vie. Réfugiés sur le toit terrasse de leur immeuble pourave, « cailleras » et « keufs » vont devoir s’unir pour rejoindre… le rez-de-chaussée.
Il fallait s’y attendre, après les USA, l’infection zombies s’est propagée à l’Europe. De façons plutôt réussies, d’ailleurs. Sérieuse (28 jours plus tard) ou rigolarde (Shaun of the dead) en Angleterre, terrifiante (Rec) en Espagne.
Exception culturelle oblige, la France a encore choisi de marquer sa différence, en préférant l’option bas-de-plafond, le tout assaisonné de dialogues d’une vulgarité consternante. Bordel !
Car enfin, putain, les personnages sont tout… sauf finauds ! Il faut vraiment que ces enfoirés en tiennent une couche pour avoir envie d’aller faire un tour dans la rue quand on voit depuis son perchoir la capitale en feu et une foule de putains de zombies furieux se faire les crocs en bas de son immeuble ! C’est pourtant ce que décident de faire nos zozos, sans doute pour se prouver qu’ils ne sont pas des gonzesses. Au hasard de leur descente charcutière, ils feront la rencontre d’un putain de locataire viandard qui débite du zombie à la hache. Bordel, ce vieux militaire aux idées aussi rances que la barbaque qu’il kiffe à charcler leur offrira un petit moment de repos bien mérité autour d’un verre de tord-boyaux. Attention, putain, c’est ici que se trouve la séquence émotion du film !
A l’image de leurs zombies, les cinq scénaristes (si, si !) semblent avoir mis leur cerveau en veilleuse et préféré les poncifs à l’originalité de leurs homologues européens. Le plus effrayant dans tout cela étant finalement de voir que des comédiens forts estimables, comme Claude Perron ou Aurélien Recoing, aient accepté de participer à cette ode (c’est quoi ce mot ? Bordel !) à la bêtise crasse qui ne plaira qu’aux spectateurs qui kiffent à mater des putains de bâtards d’enfoirés de ta mère fumer du mort sur pattes à grands coups de bastos dans le caisson.
Pour reprendre la métaphore (c’est quoi ce mot ? Putain !) d’un des personnages du film : La Horde « c’est hard corps »…
Ou complètement hard con ?
Très drôle ton commentaire, je me suis beaucoup amusée. Finalement, regarder des navets peut engendrer une critique fort cocasse!
Ca c’est d’la critique!!
Je me demande si je ne vais pas preferer te lire que de voir les films… 😉
Excellent, Sensei, je me suis également bien amusée en te lisant !
biz