2004, l’existence des mutants est reconnue mais provoque un vif émoi au sein de la population. Puissant télépathe, le professeur Charles Xavier dirige une école destinée à recueillir ces êtres différents et accueille un nouveau venu solitaire au passé mystérieux : Logan, alias Wolverine. En compagnie de Cyclope, Tornade et Jean Grey, les deux hommes forment les X-Men. Ils vont affronter les sombres mutants ralliés à la cause de Erik Lehnsherr / Magnéto, en guerre contre l’humanité.

Avec X-Men, Bryan Singer allait lancer la déferlante, toujours vivace, des films de super-héros auprès du grand public ainsi que l’hégémonie de Marvel sur le genre.
Si certains effets spéciaux paraissent aujourd’hui un peu datés, force est de reconnaître au réalisateur une certaine habileté à planter le décor et les enjeux d’une saga aux thématiques plutôt riches, notamment lors de la saisissante scène d’ouverture se déroulant dans un camp de concentration.
On peut déplorer l’absence (par manque de temps et/ou de moyens ?) de certains personnages emblématiques de ce groupe de super-héros comme Colossus, Diablo ou le Hurleur.
Regretter qu’ils ne portent pas leurs costumes d’origines, oui même celui en lycra jaune.
Trouver dommage l’utilisation de super vilains ridicules comme le Crapaud ou Dent de sabre.
Pester contre le choix du falot James Marsden pour incarner Cyclope.
Mais aussi se féliciter des choix de Patrick Stewart, Ian McKellen, Famke Janssen et Halle Berry. Sans oublier la performance de Hugh Jackman qui, grâce à son charisme, crève littéralement l’écran, devenant instantanément le personnage de Wolverine aux yeux du public.
Sorte de galop d’essai où Bryan Singer semble s’être fait les griffes, ce X-Men donnera naissance, trois ans plus tard, à X-Men 2, une suite qui sera vraiment réussie.