
Dans les années 70, le portrait en creux d’une célébrité du théâtre et du cinéma usé par les excès.
Voilà un film à l’image de son affiche joliment désuète. Pour son dernier scénario, Jean-Loup Dabadie revient encore une fois, après Salut l’artiste d’Yves Robert, sur le métier de comédien qu’il aborde, cette fois, sous l’angle de la célébrité. Une vision sombre et désabusée d’un homme, au soir de sa vie. Un homme qui doit apprendre à renoncer (à son métier, à la femme qu’il aime…) après avoir tout eu et que Jean Becker met, hélas, platement en scène en faisant le choix d’une esthétique un peu surannée. Un parti pris qui peinerait à convaincre si le comédien en question n’était joué par Gérard Depardieu. Qui d’autre, d’ailleurs, pour jouer ce monstre sacré fatigué et revenu de tout qui noie ses désillusions dans l’alcool et les coups de gueule ? Grâce à sa prestation crépusculaire plus vraie que nature, et à la présence de Benoît Poelvoorde en ami fidèle, le film de Becker parvient à faire illusion, faisant un peu oublier la couleur franchement démodée de ses volets.
Jean Becker, ça n’a jamais trop été ma tasse de thé. J’ai toujours espéré, pour une fois, que ce soit au niveau du cinéma de papa mais non.
Faut voir …
Et Fanny Ardant, c’est du poulet ?
Je suis convaincu que j’aurai plaisir à le voir, ce « LES VOLETS VERTS ».
Evidemment, Depardieu crève l’écran. A croire qu’il en fait exprès sans en avoir l’air.
Depardieu et Ardant, c’est un longue histoire devant la camera des autres avec LA FEMME D’A COTE. et NATHALIE, et chacun de son côté de la camera pour LE DIVAN DE STALINE et CADENCES OBSTINÉES. Alors, forcément, ça donne envie, rien que pour tout ça !
Jamais entendu parlé et pas intéressée ^^