Au pays du Roi lion, le roi T’Challa (alias Black Panther) est mort.
Pour sa nation numérique, aux allures de Club Med, il faut aller de l’avant et continuer de défendre sa précieuse ressource, le vibranium.
Tout en faisant face aux agressions du monde extérieur, le Wakanda va devoir affronter un nouvel ennemi : des avatars de Na’vi tout bleu venus des profondeurs de l’océan.
Heureusement, ils vont pouvoir compter sur l’aide d’une Nono la petite robote volante ainsi que sur de superbes combinaisons de combat, lorgnant sur l’apparence du Abe Sapien de Hellboy, pour donner à leurs ennemis et au monde une grande leçon de bravoure… mais aussi de sagesse. Grrrraaaouuuu…

Vaste fumisterie, ce Black Panther : Wakanda Forever n’est qu’un honteux recyclage d’idées exploitées, en mieux, chez d’autres cinéastes.
Interminable, malgré un scénario fin comme un string panthère, le film se sert de la mort de l’acteur du premier Black Panther pour faire passer des idées faussement progressistes, bien lisses et stéréotypés : du féminisme de pacotille à la géopolitique pour les nuls.
Poursuivant sa politique United Color of Bande de Gnons, Marvel, après le super-héros africain, lance le super-héros mexicain, histoire de ratisser large et de plaire à toutes les communautés.
Exception culturelle oblige, la France passe, encore une fois, pour un des méchants de l’histoire. Autant dire que l’on n’est pas près de voir un super-héros français faire partie des prochaines phases de l’univers cinématographique Marvel.
Au vu de ce Black Panther 2, aussi pitoyable qu’interminable, espérons que Superdupont nous en garde… Forever !