
Suite à une grave blessure lors d’un spectacle, une prometteuse danseuse classique apprend que son avenir professionnel est peut-être compromis. Une fois le choc de la nouvelle passé, Élise va tenter de rebondir et de trouver un nouveau sens à sa vie.
Encore quelques films peu convaincants comme Ce qui nous lie ou Deux Moi et Cédric Klapisch aurait fini par nous faire croire qu’il n’était plus en phase avec son temps.
Heureusement, sans y aller par quatre chemins, ni même passer par Angkor, le cinéaste nous prouve avec ce En corps qu’il est toujours capable de nous ravir, même avec une comédie dramatique sur la danse. Encore qu’avec un film sur des artistes évoluant en tutus ou en chaussettes, le projet était loin d’être gagné. Pourtant, à l’aide de jolis plans et de belles idées de mise en scène pour mettre en valeur les corps, le cinéaste compose un film solaire qui parvient à capter l’énergie des danseurs tout en magnifiant les chorégraphies présentées, qu’elles soient classiques ou modernes.
Autour de la danseuse Marion Barbeau, véritable révélation, François Civil, Pio Marmaï et Souheila Yacoub assurent avec entrain la partie comédie et apportent des pauses de légèreté bienvenues. Alors même si quelques considérations oiseuses pour coach de vie (sur la reconstruction de soi après un accident, sur la force du mental ou sur les pères qui ne disent, soi-disant, jamais « Je t’aime » à leurs enfants) alourdissent un peu le propos, En corps emporte l’adhésion par son bel élan fraternel et convivial.
Effectivement Deux moi était plus que faible… Cela rassure, car j’ai beaucoup aimé le cinéaste dans les débuts surtout. Merci pour ton bel éclairage.
Auras-tu la chance de le découvrir en Chine ? 😉
Je vais aller le voir. Merci
J’en ai entendu beaucoup de bien, je le verrai à l’occasion 🙂
Oui, tu me diras. 🙂
Mince, je voulais aller le voir, quand soudain : Muriel ROBIN !!!!
Ca a l’air super chouette comme film, en effet ?
Est-ce qu’il y aurait des moyens techniques de réalité augmentée, pour supprimer à la vue un acteur d’un film qu’on ne supporte pas, et le remplacer par un autre. Et sa voix aussi, bien entendu ?
Ou alors une sortie DVD sans Muriel ROBIN …
Ce n’est plus de la danse, ni de la comédie ta proposition, mais carrément de la science-fiction. 😀
Et pourquoi pas, Marcorèle ? N’enregistre-t-on pas depuis belle lurette la musique en studio, sur plusieurs pistes, que l’on peut travailler différemment par la suite pour livrer la meilleure combinaison ?
Techniquement, il est certainement envisageable de filmer acteurs et plans sur des pistes distinctes, que le mixage pourrait ensuite rassembler a volo.
Alors, ceux qui aiment Muriel ROBIN, pourrait continuer de la voir, et même l’ajouter dans d’autres films, tandis que ceux qui voudraient voir le film sans tourner la tête à sa vue, n’auraient qu’à sélectionner un autre acteur réintégré de manière numérique sans que celui-ci ait même participé au tournage.
En tous cas, ça me permettrait d’aller voir Taupegueun’, en mettant par exemple James Dean à la place de l’acteur principal dont j’ai oublié le nom !
J’ai entendu beaucoup de bien de ce film 🙂