Étude de texte critique à partir du synopsis original :

Élisabeth de Raincy (déjà tout un programme), Présidente de la République, a choisi de se retirer de la vie politique (et nous au pays des songes après quinze minutes d’un film théâtral aussi amorphe que nébuleux auquel on ne croit jamais). À trois jours du premier tour de l’élection présidentielle, elle apprend par son Secrétaire Général, Franck L’Herbier, (interprété par un Denis Podalydès qui a besoin de vacances) qu’un scandale (la présence de Benjamin Biolay, qui s’évertue à faire l’acteur, en est un autre. En clone triste et neurasthénique de Jacques Chirac, il n’a pour lui que son jeu de lunettes) venant de l’étranger va éclabousser son successeur désigné (Jacques Weber au rôle aussi anecdotique que sa présence à l’écran) et donner la victoire au candidat d’extrême-droite. Ils ont trois jours pour changer le cours de l’Histoire (dans un film qui ne fera pas date, en dépit de la volonté du cinéaste de livrer une œuvre critique et visionnaire).
À quelques mois de la sortie de Jurassic World : Le monde d’après, ce Monde d’hier peine à nous intéresser avec ses dinosaures de la politique pour qui, toujours, la fin justifie les moyens.