À la recherche de son frère et du trésor de Magellan, Nathan Drake s’associe, en union libre, à Victor Sullivan pour des aventures unidirectionnelles aux trois coins du monde : de New-York à l’océan pacifique en passant par Barcelone.

Contrairement à son titre, le film – tiré d’un jeu vidéo qui a autrefois fait l’unanimité – a tendance à explorer des chemins balisés sur fond vert plutôt que de vraies contrées inexplorées. Et les amateurs de chasses au trésor cinématographiques conviendront à l’unisson qu’on est loin des aventures de Benjamin Gates et à des années lumières de l’universalité d’un Indiana Jones (exception faite de l’unanimement nul Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal).
Pourtant, s’il n’a rien d’underground et déploie une action uniforme et unisexe, Uncharted parvient tout de même à divertir grâce à une certaine décontraction, des répliques qui fusent et des comédiens plein d’entrain. Tom Holland, qui n’a rien d’un unijambiste, quitte les univers parallèles pour se lancer dans des cascades qu’il franchit aisément, une à une, et son duo avec Mark Wahlberg fonctionne plutôt bien.
Si ce film n’a effectivement rien d’unique, il ne fait aucun doute que ce ne sera pas un unitaire mais le début d’une franchise comme le laisse supposer les deux scènes post-générique.