Étude de texte critique à partir du synopsis original :

Eliott, anthropologue un peu naïf (incarné par un Vincent Dedienne insipide qui n’a visiblement pas trouver le filon de l’humour), s’enfonce dans la jungle guyanaise pour étudier les Otopis. Il découvre une tribu de brigands (menée par une Alice Belaïdi dont les dents en or brillent plus que son interprétation et où surnage la courte performance d’Estéban, seul acteur drôle du film) de mèche avec des trafiquants d’or, très éloignée de ce qu’il imaginait (et de ce que le spectateur pouvait être en droit d’espérer d’un film comique). Pendant ce temps, sa mère, Chantal de Bellabre (après Bonne pomme, Catherine Deneuve poursuit vaillamment son exploration de la comédie française au rabais), femme tyrannique et possessive, trouve que son fils met trop de temps à rentrer (et le film à se terminer) et décide de le rejoindre. Avec le peloton de gendarmerie local, dirigé par l’incapable lieutenant-colonel François-Yves Raspaillès (que flingue un Jonathan Cohen à l’humour toujours aussi balourd), elle organise une expédition pour retrouver Eliott (qui, pour notre plus grand malheur, a oublié de « téléphone maison »). Une comédie d’humour noir débridée (mieux vaut lire ça que de perdre la vue), portée par des comédiens parfaitement en phase avec leurs personnages absurdes (vous ne trouvez pas que ça sent le copinage et la brosse à reluire ?). Un premier film très réussi (les promesses n’engagent que ceux y croient) qui mérite qu’on s’y intéresse (à condition d’être sur une île déserte et de n’avoir que ce film sous la main… Et encore…).
Terrible jungle ? Terrible navet, plutôt.