6 couples, 6 fantasmes, 6 sketchs, 6 débandades.

CINÉPHILE :
Être excité par de bons films.

Pas de quoi fantasmer devant celui des frères Foenkinos.

« Gaumont. Depuis que le cinéma excite. » nous annonce-t-on en guise de préliminaire. Une entrée en matière qui se révèle bien vite être de la publicité mensongère. Inutile de chercher à titiller votre libido devant cette compilation d’images proprettes, de saynètes convenues, d’humour balourd et de bavardages insipides dignes de Plus frustrante la vie.
À vouloir jouer à celui qui aura la plus grosse… distribution, les deux réalisateurs en oublient de faire monter une sauce qu’ils n’osent ou n’arrivent pas à épicer (non, cela n’a rien à voir avec l’ondinisme). Tout à leur fantasme de décrire des pratiques déviantes qui pourront être diffusées à la télé aux heures de grandes écoutes, ils se contentent d’un florilège étroit (non, cela n’a rien à voir avec le triolisme) de quelques pratiques imbitables, aussi excitantes à découvrir que la rubrique sexo spécial été d’un magazine féminin.
Un fantasme s’imagine, voire se concrétise. L’analyser c’est diverger et prendre le risque d’être aussi chiant (non, cela n’a rien à voir avec la scatophilie) que des commentaires après une partie de jambes en l’air. Encore un film qui ne restera pas dans les annales.