Un fils accueille chez lui son père atteint de démence sénile.
Des retrouvailles qui vont réveiller de vieilles rancœurs entre l’insupportable vieil homme et sa famille.

« Con un jour, con toujours » voilà, en substance, ce que le spectateur retire du premier film de Viggo Mortensen qui ressemble à une longue publicité léchée en faveur de l’euthanasie.
En dépit de la qualité de l’interprétation, jamais l’apprenti réalisateur ne parvient à émouvoir ou à rendre sympathique un père qui a toujours été indigne avec les siens. Les nombreuses discussions, entrecoupées de remarques homophobes, qui ponctuent cette interminable chute n’arrangent rien.
Seul petit plaisir, voir le réalisateur offrir malicieusement à son metteur en scène fétiche (David Cronenberg, dont les obsessions anales ne sont plus à démontrer dans sa filmographie) le soin de pratiquer un toucher rectal. On a les consolations que l’on peut…