Une bande de mercenaires (composée d’un musculeux presbyte et de plusieurs casse-couilles) entreprend de braquer le coffre-fort d’un des casinos de Las Vegas alors que la ville, coupée du reste du monde, est devenue le terrain de chasse de hordes de morts-vivants.

Une scène résume bien le niveau du film.
Alors qu’ils accèdent, par un passage bloqué par une simple planche, à la dangereuse zone de quarantaine sur le point d’être détruite par une bombe nucléaire, nos braqueurs décérébrés laissent la porte ouverte derrière eux…
Il faut vraiment être de bonne composition pour s’extasier devant cette production aussi boursouflée que son héros et aussi agaçante que ses images qui floutent presque systématiquement tous les arrières plans (pour mieux masquer la pauvreté des décors ou la piètre qualité des seconds rôles ?).
Entre faire rire ou frémir, le réalisateur n’arrive jamais à trancher et les inepties du scénario, alliées à la longueur inconsidérée du film, finissent d’achever le cerveau du spectateur le mieux disposé. Nom d’une pipe, nul doute que vous laisserez votre libido au vestiaire une fois que vous saurez à quoi tient une bête épidémie zombie…
Finalement, la seule question qui vaille devant ce désolant spectacle est de savoir si Zack Snyder était vraiment aux commandes de son premier film, le vraiment réussi L’armée des morts sorti en 2004.