Affiche du film La septième compagnie au clair de lune
1942. Deux ans après avoir été démobilisé, le sergent-chef Chaudard a retrouvé sa femme et sa quincaillerie. L’arrivée de ses deux anciens compagnons d’armes pour quelques jours de vacances va les faire rentrer, par inadvertance, dans la résistance.
Dernier film de la trilogie consacrée à la septième compagnie, dont on ne voit pas ici l’ombre d’un fusil, La septième compagnie au clair de lune tente de donner un peu de sang neuf à une franchise populaire qui commençait à tourner en rond. Malheureusement, les héros sont aussi fatigués que le scénario poussif élaboré par Robert Lamoureux et Jean-Marie Poiré. Loin du théâtre de leur débâcle, Chaudard et ses deux compagnons semblent ne plus avoir de raison d’être. D’ailleurs, l’étonnant casting de seconds couteaux du cinéma français a déserté cet opus qui doit se contenter des prestations peu convaincantes d’un Gérard Jugnot sous-exploité et d’un André Pousse blasé. Seule l’apparition de Jean Carmet, dans l’un des moments les plus amusants du film (la fameuse scène des falzars) parvient à faire sourire le spectateur devant ce spectacle à l’humour très daté. Reste la bonne humeur communicative du trio formé par Jean Lefebvre, Pierre Mondy et Henri Guybet. Pas de quoi, toutefois, donner envie de rempiler…