Comment un sac rempli de billets, passant de main en main, va entraîner toute une galerie de personnages dans une ronde meurtrière.
Yong-hoon Kim, dont c’est le premier film, a déjà plus d’un tour dans son sac à malice et c’est avec un plaisir certain que l’on assiste à son jeu de massacre qui déroute autant les personnages que le spectateur. Une « tuerie » mêlée à un art de la mystification parfaitement maîtrisé. Devant cet enfumage et cette profusion de protagonistes, dont les destins se croisent pour finir par tous se faire prendre la main dans le sac, on pense inévitablement aux films de Tarantino.
Avec son canevas policier classique abordé sous l’angle du film choral roublard, Lucky Strike démontre, une fois de plus, la bonne santé du polar sud-coréen. Même si l’on devine, à mi-parcours, le fond du sac et le tour de passe-passe orchestré par le réalisateur. Au vu du résultat, nul doute que l’on prendra une autre bouffée de son prochain film.
Découvert en salle cet été et j’ai effectivement passé un bon moment.
Je trouve que le cinéma sud coréen est vraiment intéressant :).
Oui, très inventif. Ou, du moins, qui sait renouveler des genres que l’on croyait un peu usés.
Je suis désolé mais je suis absolument d’accord avec ce qui est dit ici.
Dommage, parce que … j’aime bien ne pas être d’accord, ne serait-ce que pour l’intérêt du débat … Mais de là à être de mauvaise foi, il y a un pas, que je suis heureusement enchanté de franchir parfois !
Sinon, quand on passe du placement de produits à la marque elle-même comme titre d’un film, on touche beaucoup plus ou non ?
LUCKY STRIKE, tout de même ! C’est marquer « FUMER TUE », au bas des affiches françaises du film ?
Pareil !
Et ça nous change vraiment des codes étasuniens qu’on nous sert depuis des décennies …
Les Zuès se détournent de l’Europe pour se concentrer sur le Pacifique ? Faisons pareil, sans blague !
Hollywood se rendra alors compte qu’il est situé dans un désert …