Au 19ème siècle, les joies et les peines de quatre sœurs d’une famille modeste mais exemplaire, pendant et après la guerre de Sécession.
Cinquième adaptation cinéma du roman de Louisa May Alcott, le film de Greta Gerwig est un joli livre d’images dont chaque plan pourrait faire l’objet d’un tableau d’époque. Avec son casting féminin impeccable, où brille la prestation de Saoirse Ronan, Les filles du docteur March ne manque pas de charme bien que l’on puisse regretter que les personnages masculins, hormis celui de Laurie interprété par Timothée Chalamet, ne soient pas mieux mis en valeur. Que ce soit le père des filles March, pourtant incarné par l’excellent Bob Odenkirk, ou le personnage de Friedrich Bhaer auquel Louis Garrel n’apporte pas grand-chose.
Plus problématique encore est le choix de déconstruire le récit original et de naviguer sans cesse entre deux époques. Une idée qui aurait pu être séduisante si les personnages n’avaient pas été joués par les mêmes actrices – sans changement physique notable – dans le passé et le présent, complexifiant inutilement le récit pour permettre quelques effets de mise en scène basés sur le souvenir. Dommage, également, que la réalisatrice, afin de rendre hommage à l’auteure, finasse pour transformer la fin du roman, rajoutant une certaine perplexité à une histoire qui paraît trop souvent décousue devant sa caméra. Reste ce très beau plan de Jo suivant, avec émotion et appréhension, la confection de son livre comme certaines mères attendent que l’infirmière prépare leur nouveau né. C’est grâce à ces moments fugaces, que Greta Gerwig a parfaitement su capter, que cette nouvelle version n’est pas complètement vaine.
pfff pas eu le courage d’aller jusqu’au bout…
Quand ça veut pas… 😉
J’avais beaucoup aimé quand je l’avais vu au cinéma 🙂