Un irascible journaliste de télévision en charge de la météo se rend comme tous les ans, à contrecœur, dans une petite ville où il couvre l’évènement local : « Le jour de la marmotte ».
Bloqué sur place par une tempête de neige, il se réveille le lendemain en découvrant qu’il revit exactement la même journée que la veille.
Si Un jour sans fin n’est pas le premier film à aborder le sujet de la boucle temporelle, il est certainement celui qui a le mieux vulgarisé le thème auprès du grand public en l’abordant sous l’angle de l’humour. Une fois le principe exposé par la redite de la première journée, la mise en scène futée et efficace d’Harold Ramis rend facilement compréhensible le procédé par la répétition systématique de certains moments de la journée auxquels elle apporte des variantes (la rencontre dans la rue avec l’assureur, la séduction de la jolie productrice…) ou par l’enchaînement des différentes tentatives du prisonnier temporel pour modifier son quotidien. Un contexte propice pour développer sur la durée le fameux comique de répétition. Seul élément imprévisible de cette histoire, Bill Murray est parfait dans le registre du bougon sympathique qui, avec le temps et à force d’échecs, acquiert une forme de sagesse. Il forme avec Andie MacDowell un joli couple de cinéma qui apporte ce qu’il faut de romance à une histoire divertissante qui n’est, hélas, pas exempte de longueurs. Sans doute à cause du côté redondant du sujet. Un peu comme si, à la fin de cette phrase, vous deviez à nouveau lire cette critique avec quelques variantes. Si Un jour sans fin n’est pas le premier film à aborder le sujet de la boucle temporelle, il est certainement celui qui a le mieux vulgarisé le thème auprès du grand public en l’abordant sous l’angle de la comédie. Une fois le principe exposé par la redite de la première journée, la mise en scène futée et efficace d’Harold Ramis rend facilement compréhensible la situation par la répétition de certains moments précis de la journée auxquels elle apporte de menus changements (la rencontre dans la rue avec l’assureur, la séduction de la jolie productrice…) ou par la succession des différentes tentatives du prisonnier temporel pour changer son quotidien. Un contexte parfait pour développer sur la durée le fameux comique de répétition. Seul personnage imprévisible de cette histoire, Bill Murray est parfait dans le registre du bougon sympathique qui, avec le temps et à force d’échecs, acquiert une forme de sagesse. Il forme avec Andie MacDowell un joli couple de cinéma qui apporte ce qu’il faut de romance à une histoire divertissante qui finit, malheureusement, par tirer en longueurs à cause du côté redondant de son sujet. Un peu comme si, au bout de cette phrase, vous deviez à nouveau lire cette critique avec quelques variantes. Ad libitum…
Je me demande si je n’ai pas déjà vu cette critique ? Belle journée, Marcorèle.
Oui, mais où ? 😉
C’est exactement ce qu’on a l’impression de vivre avec le confinement !
Un film d’actualité qui arrive sur Cinéluctable pour mieux déconfiner. 😀
J’avais beaucoup aimé ce film à l’époque. Très bonne comédie … Je ne me souviens pas d’avoir vu des longueurs.
Avant de le revoir, moi non plus. 😉
Nice blog
Thanks a lot. 😉
My pleasure, followed you ✨
Un film épatant ! Avec un Bill Murray génial.
Le génie de Bill Murray. Voilà un mot qui lui est souvent associé et qui me pose toujours question. Sans remettre en cause son talent de comédien, je ne le trouve pas si exceptionnel que cela, non plus. Toujours pince sans rire, on ne sait jamais s’il cautionne le film dans lequel il joue ou s’il vient juste pour le cachet. 😉
Il me semble que c’est précisément ce que tu remarques dans ta dernière phrase qui fait le sel de cet acteur, la raison pour laquelle il est assez unique dans son genre. 🙂 Pour savoir s’il est vraiment fort, imaginons Un Jour sans fin avec un autre acteur : je pense que le film serait moins bien. Sa personnalité incertaine va particulièrement bien avec le sujet du film.
Pour ce film sans doute. Mais pour tous les autres dans lesquels il a joué. J’ai comme un doute… 😀
Ca marche aussi avec Lost in Translation par exemple.
Et avec ses films avec Wes Anderson.
Moins, je trouve… A la limite du je m’en foutisme. 🙂
Précisément c’est ce que son jeu d’acteur essaie de nous faire croire mais je pense que c’est tout à fait étudié. Cela étant dit, nulle obligation de faire partie des fans de l’acteur bien sûr !
J’aime bien ce genre de film avec un scénario original. 🙂
Quand je viens ici, je regrette toujours de ne jamais prendre le temps de regarder un film…
Bonne journée.
Tu as d’autres plaisirs derrière l’objectif de tes appareils photo.
Certes, on ne peut pas être partout.
Génial Bill Murray. Bon dans tous les films 🙂
Merci pour cette chronique
Belle critique sur un très beau film de mon enfance, que je regarde chaque année à l’approche des fêtes.
Merci. 🙂
La vraie perversité, c’est de regarder plusieurs fois de suite un jours sans fin …
A propos de variante, je propose, sans prétention de me hisser au niveau de l’initiateur talentueux de CINELUCTABLE :
Si Un jour sans faim n’est pas le premier régime à aborder le sujet de la bouche vide un temps pour qu’elle savoure enfin, il est certainement celui qui a le mieux vulgarisé le thème auprès du grand public en l’abordant sous l’angle de la fringale. Une fois le principe exposé par la redite de la première heure sans manger, la mise en pièce par les couteaux affutés et efficaces de PRADEL et OPINEL rend facilement compréhensible la situation par la répétition de certains moments précis de la fournée auxquels elle apporte des menus sans changement (la rencontre dans l’assiette entre l’assurance de la fourchette, et la sédition de la jolie gousse d’ail qui ne se laisse pas enfourcher …) ou par la succession des différentes endives prisonnières temporelles du jambon pour changer son quotidien. Un contexte parfait pour développer sur la durée le fameux appétit de répétition. Seul personnage imprévisible de cette histoire, l’oeuf meurette est parfait dans le registre du marmiton sympathique qui, avec le temps et à force d’échecs, acquiert une forme de finesse. Il forme avec un p’tit Macarel un joli couple gastronomique avant d’aller au cinéma, qui apporte ce qu’il faut de romance à une histoire divertissante qui finit, malheureusement, par tirer en lourdeurs à cause du côté redondant des lardons et du beurre. Un peu comme si, au bout de cette emphase, vous deviez à nouveau reproduire cette recette avec quelques variantes. Ad nauseam …