Affiche du film Climax
1996. Un groupe de jeunes danseurs répète dans une salle isolée.
Une fête commence à l’issue de la répétition. Et là… C’est le drame : quelqu’un a mis quelque chose dans la sangria. Je répète : QUELQU’UN A MIS QUELQUE CHOSE DANS LA SANGRIA !
Voilà un film qui commence dans une belle débauche de corps, graves lax, qui dansent sur une piste, aussi serrés que des saumons gravelax.
Malheureusement, le reste du scénario tient dans un fax.
Quelqu’un a mis quelque chose dans la sangria, mec.
Putain… C’est qui ? C’est toi ?
Et là… C’est la paranoïa.
Craignent-ils l’anthrax ou le pneumothorax ? On ne sait pas. Mais tous suent un max et deviennent vite furax, en plus d’avoir de gros problèmes de syntaxe.
Quant à Gaspar Noé, il suit son axe de narration abrutissant peuplé de crétins dansant dont les agissements absurdes (puisqu’on vous dit que c’est à cause de la sangria !) composent un Climax aussi virtuose que vain.