1996. Un groupe de jeunes danseurs répète dans une salle isolée.
Une fête commence à l’issue de la répétition. Et là… C’est le drame : quelqu’un a mis quelque chose dans la sangria. Je répète : QUELQU’UN A MIS QUELQUE CHOSE DANS LA SANGRIA !
Voilà un film qui commence dans une belle débauche de corps, graves lax, qui dansent sur une piste, aussi serrés que des saumons gravelax.
Malheureusement, le reste du scénario tient dans un fax.
Quelqu’un a mis quelque chose dans la sangria, mec.
Putain… C’est qui ? C’est toi ?
Et là… C’est la paranoïa.
Craignent-ils l’anthrax ou le pneumothorax ? On ne sait pas. Mais tous suent un max et deviennent vite furax, en plus d’avoir de gros problèmes de syntaxe.
Quant à Gaspar Noé, il suit son axe de narration abrutissant peuplé de crétins dansant dont les agissements absurdes (puisqu’on vous dit que c’est à cause de la sangria !) composent un Climax aussi virtuose que vain.
Film de circonstance !!
Oui, cela pourrait sembler opportuniste. Mais la critique a été faite il y a quelques semaines… 😉
J’ai rien compris au scénario (y en a-t-il un ?).
Pourtant, j’ai pas bu de sangria…
Gros travail sur les chorégraphies des danseurs à saluer. Mais formellement Gaspar Noé, que j’ai aimé par le passé, est enfermé dans son propre style. Il n’a plus rien à proposer de nouveau. Son ‘Climax’ aurait très bien pu se limiter au format d’un court métrage.
Tout est dit.
Je vais me limiter à la bande annonce, qui, d’ailleurs est une bonne bande annonce, de mon point de vue. Une bande annonce qui pourrait donner envie d’aller voir plus loin, mais Marcorèle se dresse en travers de ce chemin hasardeux pour nous sauver : Pas touche à la sangria de CLIMAX !
Ok, boss, on ira voir ailleurs !
De toute façon, on n’a pas le droit d’aller au ciné, en ce moment, alors, ça tombe bien !
Je passe mon tour ^^