Affiche du film Brooklyn Affairs
New-York, années 50. Un détective privé, souffrant du syndrome de Gilles de la Tourette, tente de comprendre les raisons qui ont conduit à l’assassinat de son patron.
On n’avait plus de nouvelles d’Edward Norton réalisateur depuis son premier film sorti en 2000 : Au nom d’Anna. Avec Brooklyn Affairs, il passe, avec une certaine aisance, de la romance contrariée au polar et nous offre un sympathique film noir aux thématiques généreuses (s’élevant contre la discrimination raciale et le profit pour prôner l’ouverture aux autres et à leurs différences) et à l’interprétation impeccable : Edward Norton en tête, dans un rôle de composition parfois à la limite du cabotinage.
Mais à trop vouloir embrouiller le récit, le cinéaste étire inconsidérément son film tandis que sa mise en scène, sans ampleur, tente vainement de se donner un style entre deux séquences oniriques et quelques morceaux de jazz. C’est dire que l’on est loin des meilleurs films du genre, même si l’affaire est rondement menée.