Affiche du film Coffy la panthère noire de Harlem
Coffy, une courageuse infirmière aux indéniables atouts mammaires, se transforme la nuit en une impitoyable justicière bien décidée à décimer tous les dealers qui ont causé la perte de sa jeune sœur et de son meilleur ami, un intègre policier.
Considéré, au même titre que Shaft, comme un des fleurons de la blaxploitation, série de films tournés hors des grands studios hollywoodiens et qui mettaient à l’honneur des Afro-Américains dans les rôles principaux, Coffy vaut surtout sa réputation pour la présence de la sublime Pam Grier que Quentin Tarantino remit à l’honneur en 1997 dans son film Jackie Brown.
Dommage que la dénonciation de la collusion entre dealers et politiques peu scrupuleux soit surtout prétexte à une petite série B – B.F (Série B – Bonnet F) dont le but principal est de dévoiler, à la moindre occasion, l’opulente poitrine et le fessier rebondi de l’actrice principale. Rien de très militant, donc, dans ce parti pris d’héroïne forte destinée principalement à flatter l’œil d’un public masculin.

Photo du film Coffy.
Pas aussi engagées qu’espéré, les aventures de cette panthère noire ne manquent pourtant pas de charme grâce à sa bande originale, son érotisme suranné et ses scènes d’action échevelées (c’est fou les armes que l’on peut planquer dans une coupe afro…) qui se laissent suivre sans déplaisir jusqu’à l’ultime règlement de compte.