Affiche du film Sang froid
À la suite d’un malentendu, le fils d’un conducteur de chasse-neige est assassiné sur l’ordre d’un puissant baron de la drogue local. La vengeance du père, froide et déterminée, sera sans pitié.
Pour le remake anglo-saxon de son film Refroidis, Hans Petter Moland a dû se demander qui pouvait incarner ce père implacable et imperturbable au froid. Interprète de Taken et du Territoire des loups, Liam Neeson était la recrue idéale, même si l’acteur semble ici désabusé de passer son temps à filer des dégelés aux méchants de tous poils.
Exercice de style violent, mais sans excès, Sang froid tente de faire oublier les innombrables poncifs que son récit improbable de vengeance trimballe grâce à un second degré très décalé, parfois bienvenu mais le plus souvent totalement vain. D’autant que le scénario s’étire inutilement sur presque deux heures.
Une avalanche d’humour noir qui n’emporte pas grand-chose sur son passage et à plutôt tendance à refroidir le spectateur le plus endurci.