Affiche du film Once upon a time in Hollywood
TENTATIVE DE CRITIQUE 2.0

La dramedy d’une star de séries TV has been et de son cascadeur attitré devenu homme à tout faire, mais pas que…
Leur voisinage avec Polanski et son love interest Sharon Tate. Et, rodant dans le voisinage, cet ugly motherfucker de Charles Manson et sa clique.
Une claque genre très haut level, à mettre les fans dans un état de need absolu.
Un must see avec un scénario généreux en punchline. Meilleur film, ever.
Celui qui ferait dire : « C’est juste top ! » aux hordes de spectateurs cinéphiles allant voir leur seul film de l’année.
Voilà ce que promettait le pitch, le teaser et le trailer de OUATIH, neuvième oeuvre de Tarantino.
Mais, WTF… Après visionnage, il faut se rendre à l’évidence et se ranger du côté des haters. Le réalisateur de RD et KB accouche d’un scénario aussi long que pauvre qu’il étoffe d’un trop plein de références aux séries américaines des années 60, aux westerns spaghetti ainsi qu’au cinéma bis italien. Un parti pris à rendre surtout enjoy quelques happy fews de la twittosphère et autres lecteurs des Inrockuptibles qui, grâce à ce film, pourront caser dans leur thread ou IRL leurs références sur The F.B.I (Sur la piste du crime) ou encore sur la filmographie d’Antonio Margheriti.
Faux biopic aux accents révisionnistes (pardon, aux « faits alternatifs ») mais vrai buddy movie, OUATIH met surtout en avant la relation des deux male leads : Leonardo DiCaprio en roue libre et Brad Pitt badass à souhait.
Pas de gros crush, en revanche, pour Margot Robbie, complètement random dans le rôle de Sharon Tate et qui doit se contenter de jouer la jolie potiche narcissique. Quant au reste du cast, il oscille entre clin d’œil aux copains (Kurt Russell, Michael Madsen…), grosse pointure venant cachetonner (coucou, Al Pacino) et énorme mistcast : Damian Lewis en Steve McQueen, vraiment !?
En dépit de l’indéniable qualité de la mise en scène, trop peu de séquences sortent vraiment du lot (un affrontement – sans gunfight – entre le cascadeur joué par Brad Pitt et Bruce Lee ou un autre entre le cascadeur – toujours lui – et la clique à claques de Bronson) pour faire du dernier Tarantino le masterpiece espéré ou, plus simplement, pour figurer sur la watch list de l’été.
What a shame, bro !