1984. Los Angeles voit l’affrontement entre deux combattants venus du futur.
L’un, le Terminator, est un cyborg indestructible. L’autre, Kyle Reese, un soldat humain aux ordres du chef de la résistance, John Connor.
Leur mission : retrouver Sarah Connor qui mettra au monde celui qui sauvera l’humanité de la toute puissance des robots.
Second film de James Cameron, Terminator est le film qui va révéler son talent au grand public. Car, sur la base d’un scénario assez classique de série B mêlant polar, robot, fin du monde et voyage dans le temps, le cinéaste parvient à créer une des rares figures emblématiques du cinéma fantastique moderne qui ouvrira la voie à plusieurs suites.
Si le manque de moyen est patent sur de nombreuses scènes, la musique franchement datée années 80 et le placement de produit de Nike plutôt insistant (on peut être un soldat du futur et une victime de la mode à l’insu de son plein gré), le film marque surtout les esprits grâce à son robot mutique et increvable qui part en morceaux au fur et à mesure des affrontements mais toujours se relève. Un tueur implacable parfaitement incarné par Arnold Schwarzenegger et son imposante stature (pour la petite histoire, l’acteur avait d’abord été pressenti pour jouer le gentil résistant humain) et efficacement secondé par les inventifs effets spéciaux de Stan Winston. Sans oublier, ni minimiser, le côté romantique du récit qui lui permettra de séduire un large public.
Un assemblage improbable et réussi, aussi bricolé que le fameux T800, qui débouchera, sept ans plus tard, sur un coup de maître : Terminator 2 : Le jugement dernier.
Série B mais fondue au noir. Je me souviens à l’époque on n’avait jamais vu ça. Gamin je me suis pris une claque énorme en voyant ce robot implacable, qui rappelle néanmoins furieusement le Yul Brynner de Mondwest (que je n’avais pas vu à l’époque). Le voyage dans le temps, le sentiment de l’imminence d’un désastre mondial (la peur de la bombe nucléaire à l’époque était très présente) et la peur des nouvelles technologies. Tout ça concentré dans un film SF admirable (et élevé à bonne école chez Corman). Grand film.
Disons que le « maque de moyens » , on ne voyait pas ça comme ça quand le film est sorti sur les écrans ^^ Au contraire….
Idem, depuis Mondwest (et j’avais vu la série – qui est brillamment reprise de nos jours avec Westworld), on n’avait jamais vu de robots aussi terribles. Même si le scénario est très classique, il fichait une bonne claque. Pour l’avoir revu, il est gentiment daté mais le côté 80’s a son charme. Un classique du genre.
Quand on sait que TERMINATOR est passé sur Arte cette année, on a tout dit !
Qu’est-ce qu’on a dit ? Marcorèle le dit très bien, alors, tout est dit, pour de bon !
Ca n’empêche pas d’en rajouter sur Cinéluctable, évidemment !
C’est vrai, ça, on peut en rajouter, vu que c’est l’objet du blog de Marcorèle !
Et ce même si c’est terminé d’après le titre TERMINATOR.
Mais s’il TERMINE A TORT (Comment j’en viens à écrire des trucs pareils ? C’est navrant !), peut-être que ce n’est pas terminé, d’ailleurs !
A moins que ce soit juste mal terminé mais terminé quand-même …
Bref, seul l’avenir le dira !
Hasta la vista, baby !
(Ah, c’était donc ça l’idée, depuis le départ ! – Je me comprends mieux … Peut (x) mieux faire, néanmoins !)
J’ai adoré ce film :), le 2e encore plus :)!
Pareil. Le deuxième est encore mieux. 🙂