Suite à un accident de vélo, un chanteur sans succès reprend conscience dans un monde où les Beatles n’ont jamais existé…
Face à la déferlante des fameux « biopics » (quel horrible terme) musicaux qui déferlent sur les écrans depuis quelques années, Danny Boyle et son scénariste Richard Curtis trouvent une astucieuse parade et compose un bel hommage, aux allures de conte, aux quatre célèbres garçons dans le vent. Avec pas mal d’humour et beaucoup de tendresse, Danny Boyle donne à voir ce que serait le monde sans les superbes chansons de John, Paul, George et Ringo et égratigne, gentiment, au passage les tristes méthodes marketing des Majors de l’industrie musicale. Rien de révolutionnaire, mais une manière originale de remettre en avant les compositions du quatuor de Liverpool (en évitant les attendus couplets laudatifs sur leur carrière) tout en restant fidèle, jusque au bout, au surprenant postulat de départ. Ajoutez à cela, la composition tout en autodérision du chanteur Ed Sheeran, l’efficacité comique de Kate McKinnon, le joli couple formé par Himesh Patel et Lily James ainsi qu’une rencontre inattendue en bord de mer et vous obtenez la comédie romantique anglaise de l’été.
J’en ai la chair de poule rien qu’en visionnant la bande-annonce !… je ne vais certainement pas rater ce film !
Vous me direz ?
En quelques mots parfaitement choisis, voilà la synthèse idéale de ce « film Good movie » qui emplit la tête de mélodies. Finalement, Danny et les Beatles sont des mots qui vont très bien ensemble, très bien ensemble… 😉
Commentaire très juste en quelques mots parfaitement choisis. 😉
Oui, c’est un film très agréable à regarder, sans doute d’abord parce qu’on entend LES BEATLES plus qu’on ne les réinvente.
C’est assez bien joué, et souvent gentil, voir romantique. Le mec est touchant et joue bien, c’est indéniable. Sa maladresse et sa gène à s’accaparer les tubes planétaires sont même amusantes. On sort donc d ela salle le sourire aux lèvres.
Le hic moral est sans doute que le héros s’accapare les chansons des BEATLES, dont lui seul se souvient, à son seul profit.
On a déjà vu l’idée principale de la vedette inconnue dans un monde parallèle, dans Jean-Philippe de Laurent TUEL, dans lequel HALLIDAY n’aurait pas connu le succès et que Luchini, le fan inconditionnel qui a vécu un choc temporel ou spatial, va aller chercher pour qu’il devienne la star qu’il aurait dû être … Le fan crée la vedette mais ne la devient pas.
YESTERDAY est donc un joli film, mais trop gentil à mon goût … Le scénario aurait mérité d’être plus étoffé au lieu de se limiter à une idée unique à laquelle s’ajoute évidemment la sempiternelle ritournelle de la recherche de l’amour qu’on ne va peut être pas voir aboutir mais qui arrive quand-même à la fin …
Tant qu’à copier, autant garder la version JEAN-PHILIPPE et aller chercher les BEATLES dans leur échec de carrière pour en faire les stars éternelles qu’ils sont devenus.
On pourrait d’ailleurs décliner pas mal de vedettes sur le même modèle, sans se lasser … Quitte à faire des suites, autant que ce soit agréable à l’oreille, car on ne peut pas être contre la musique au cinéma …
Je me le note aussi :)!
😉