Affiche du film X-Men Dark Phoenix
Alors qu’ils sont parvenus à faire accepter la condition de mutants auprès de l’humanité, les X-Men doivent affronter leur plus redoutable ennemi. Jean Grey, un des membres de leur équipe.
Décidément, l’épisode le plus emblématique de la saga X-Men (la transformation de Jean Grey en Phénix) ne semble guère inspirer le cinéma. Après le ratage de X-Men 3 : L’affrontement final, cette nouvelle adaptation fait à peine mieux, lors d’une spectaculaire attaque de train, que son prédécesseur et l’on a bien du mal à être ému par le destin tragique d’un des personnages, ni à être transporté par l’affrontement au sommet entre Sophie la molle et Jessica la fade.
Et que penser du discours féministe convenu en vogue à Hollywood (qui fait dire à Jennifer Lawrence, alias Mystique, que comme ce sont les femmes qui font tout le boulot au sein du groupe de mutants, on devrait plutôt les appeler les X-Women. Propos que l’on retrouve, d’ailleurs, dans le récent Men In Black : International) ainsi que du final croquignolet à Paris au café « Les vieux copains »…
Bref, à moins que Marvel, qui va récupérer les mutants dans son giron, ne redonne toutes ses lettres de noblesse à cette aventure, il vaudrait mieux que Phénix ne renaisse jamais de ses cendres au cinéma. Il faut savoir (Sophie) Turner la page…