Affiche du film Shazam
Un adolescent est désigné pour être le successeur d’une grande lignée de sorciers. Il lui suffit de crier « Shazam ! » pour se transformer en un super-héros au physique d’adulte… et au mental d’un gamin de 14 ans.
Voulant sans doute se démarquer de la peu convaincante veine noire qu’avait concocté Zack Snyder pour ses adaptations de l’univers DC Comics, Warner change sa cape d’épaule et lance un nouveau super-héros joyeux, coloré et un peu poil à gratter dans l’esprit du Deadpool de Marvel mais en beaucoup moins trash, histoire de ratisser large.
Un surhomme tellement gentillet qu’il en devient vite aseptisé, que ce soit dans ses scènes d’action ou dans son humour.
Mais pour peu que l’on cherche un divertissement sans prise de tête, le film de David F. Sandberg remplit parfaitement son cahier des charges, sans pour autant crier au génie.