Un adolescent est désigné pour être le successeur d’une grande lignée de sorciers. Il lui suffit de crier « Shazam ! » pour se transformer en un super-héros au physique d’adulte… et au mental d’un gamin de 14 ans.
Voulant sans doute se démarquer de la peu convaincante veine noire qu’avait concocté Zack Snyder pour ses adaptations de l’univers DC Comics, Warner change sa cape d’épaule et lance un nouveau super-héros joyeux, coloré et un peu poil à gratter dans l’esprit du Deadpool de Marvel mais en beaucoup moins trash, histoire de ratisser large.
Un surhomme tellement gentillet qu’il en devient vite aseptisé, que ce soit dans ses scènes d’action ou dans son humour.
Mais pour peu que l’on cherche un divertissement sans prise de tête, le film de David F. Sandberg remplit parfaitement son cahier des charges, sans pour autant crier au génie.
Tourné à Toronto…
Envoyé de mon iPad
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Je m’ennuyais avec les super-héros classiques, genre justicier austère qui jugent et corrigent les hommes.
Je m’agace des Deadpool, qui une fois la surprise passée se révèlent super grossiers et super désinvoltes en toute chose.
Voilà donc qu’on me propose une nouvelle recette : le supéréro avec un ado dedans. Et forcément je vais osciller entre l’émerveillement face à cette créativité débordante, et mon aversion à la bêtise, au suivisme et au narcissisme. Reste à savoir où le film a mis le curseur entre ces caractères.
La bande annonce est bien faite, pour une fois. Mais la critique de Marcorèle me laisse penser qu’il vaut mieux laisser les ados aller tout seuls se contempler dans la peau d’un supéréro … Gageons d’ailleurs qu’ils constitueront le gros des spectateurs, ce qui renforcera le sentiment de ne pas être à ma place si je me risquais à y aller …
Quelle époque, tout de même, où on n’offre plus aux ados que le rêve de rester ados, même avec une taille supérieure et un beau costume coloré …
J’ai passé un bon moment avec ce film!