Deux frères, rapides de la gâchette et amateurs de grosses bastons, viennent en aide à une communauté de mormons persécutée par un riche propriétaire de bétail ainsi que par une bande de hors-la-loi mexicains.
En lançant le personnage de Trinita, Enzo Barboni fait entrer (sombrer diront certains) définitivement le western spaghetti dans la farce, transformant Terrence Hill et Bud Spencer (déjà associés dans la trilogie westernienne de Giuseppe Colizzi : Dieu pardonne… moi pas !, Les quatre de l’Ave Maria et La colline des bottes) en des sortes de Laurel et Hardy transalpins, amateurs de fayots et de baffes.
Un spectacle bouffon qui tient plus de la commedia dell’arte que de la comédie américaine avec une galerie de personnages à trognes dont la psychologie est aussi sommaire que le scénario, prétexte à une suite de querelles et de pitreries destinées à finir en bagarre générale.
Tout cela ne vole pas bien haut – si ce n’est les pets et les cascadeurs – et le film vaut surtout pour le duo improbable formé par Bud Spencer le teigneux et Terrence Hill le malicieux, ainsi que pour une certaine créativité dans la manière de distribuer gifles et coups-de-poing.
Une recette qui, tout en faisant le succès du film, annonce le début de la fin du western italien.
Je ne l’ai pas vu mais ça va, je n’ai pas l’impression de manquer grand chose.
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
C’est réjouissant au début, mais un peu répétitif. A voir adolescent. 😉
Ca fait longtemps qu’on n’entend plus parler de ON L’APPELLE TRINITA… Heureusement que Marcorèle, dans son éclectisme légendaire, vient exhumer ce trésor de balourdise. En effet, c’est une grosse farce, un navet d’humour des années 70. C’est bête au possible, mais on n’a aucun doute sur le niveau auquel il faut se mettre pour rire… Sincèrement, ça vaut bien des trucs sensés être drôles qui sont sortis depuis …
Absolument d’accord avec votre conclusion, cher Poulain. 🙂
Great, i wish i had a live like them 🙂
Kind regards,Jürgen
🙂 Oh yes !
Ohhhh toute ma jeunesse !!! (J’avoue que ce n’est pas du « grand cinéma » mais quand on a 9 ou 10 ans … et puis nous étions toutes séduites par les beaux yeux bleus de Terence Hill…)
😉