Affiche du film Gentlemen cambrioleurs
Quelle tristesse. C’est peu dire que cet Ocean’s Olds, inspiré d’une véritable casse perpétré en Angleterre par d’anciens malfrats, peine à passionner avec son intrigue inutilement compliquée, son rythme de déambulateur, son humour au ras de la prostate et ses vieux plein d’aigreurs qui préfèrent se chamailler plutôt que de s’entraider.
Le regard toujours aussi glaçant mais assis la plupart du temps, Michael Caine semble faire du sur place au niveau de sa filmographie après un Braquage à l’ancienne à la thématique assez proche. Est-ce la raison pour laquelle il lâche vite l’affaire ? Plus intéressé, semble-t-il, à compter les points pour savoir qui sera le plus cabotin parmi ses prestigieux camarades de jeu.
Il faut attendre la fin du film, le temps d’une courte scène où l’on revoit tous ces grands acteurs du temps de leur jeunesse, pour discerner ce qu’aurait pu être ce film : un polar nostalgique sur la vieillesse. Au lieu de quoi, ces gentlemen du cinéma n’auront fait que voler un peu de notre temps.
Maigre butin.