Quelle tristesse. C’est peu dire que cet Ocean’s Olds, inspiré d’une véritable casse perpétré en Angleterre par d’anciens malfrats, peine à passionner avec son intrigue inutilement compliquée, son rythme de déambulateur, son humour au ras de la prostate et ses vieux plein d’aigreurs qui préfèrent se chamailler plutôt que de s’entraider.
Le regard toujours aussi glaçant mais assis la plupart du temps, Michael Caine semble faire du sur place au niveau de sa filmographie après un Braquage à l’ancienne à la thématique assez proche. Est-ce la raison pour laquelle il lâche vite l’affaire ? Plus intéressé, semble-t-il, à compter les points pour savoir qui sera le plus cabotin parmi ses prestigieux camarades de jeu.
Il faut attendre la fin du film, le temps d’une courte scène où l’on revoit tous ces grands acteurs du temps de leur jeunesse, pour discerner ce qu’aurait pu être ce film : un polar nostalgique sur la vieillesse. Au lieu de quoi, ces gentlemen du cinéma n’auront fait que voler un peu de notre temps.
Maigre butin.
Maigre butin, maigre butin … Comme vous y allez !
Les recettes totales s’élèvent à ce jour à : 9 459 156 $,
(d’après http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=18551)
Comme quoi, les cabots encaissent encore …
Mais ce sera sans moi, heureusement bien renseigné par Marcorèle !
Il n’auront pas mes pièces, je vous en fiche mon billet !
« son rythme de déambulateur, son humour au ras de la prostate et ses vieux plein d’aigreurs » … Y’a parfois un parfum de Michel Audiard chez Cinéluctable … Et celà me ravit les muqueuses.
Tu m’en vois ravi. 😉
9 638 417 $ – Ca ralentit mais on s’approche des dix millions … Comme quoi, mieux vaut faire un produit grand public de maigre qualité qu’un produit de très bonne qualité dont personne ne veut …
(enfin, je veux dire, du point de vue d’un industriel , fusse-t-il du cinéma … You said « Exception culturelle » ?! What do you mean ? If it earns, it’s great ! )
Quel dommage!