Comment le jeune Han est devenu Solo, le contrebandier le plus décontracté d’une galaxie lointaine, très lointaine.
Est-ce le retour de Lawrence Kasdan (et de son fils) au scénario ou est-ce que les Star Wars Story bénéficient d’une meilleure étoile que la nouvelle trilogie ?
Toujours est-il que, comme Rogue One il y a deux ans, ce Solo est plutôt une sympathique surprise et surclasse, en dépit de tous ses problèmes de production, le piteux Star Wars 8 : Les derniers Jedi sorti en fin d’année dernière.
Rien de bien innovant, pourtant. Ron Howard se contente d’honorer le cahier des charges de la saga et de distiller les clins d’œil attendus aux fans, mais il le fait avec respect, tout en tournant des scènes d’action fluides et agréables à regarder, une qualité qui se perd dans les grosses productions actuelles souvent filmées – et montées – avec les pieds.
Dans le rôle-titre, Alden Ehrenreich parvient à s’approprier le personnage de Solo tout en rendant hommage à Harrison Ford grâce à sa décontraction souriante. Tandis qu’une jolie troupe de comédiens le soutient dans ce difficile passage de témoin, dont le toujours excellent Woody Harrelson. A noter également, la bonne alchimie créée entre Han et Chewbacca, dont on découvre, enfin, l’origine de leur rencontre.
Du travail bien fait (à une invraisemblance près, celle du retour improbable d’un personnage décédé) qui éveille assez de curiosité pour donner envie de connaitre la suite des aventures de ce héros de haut vol.
Belle critique, qui motivera les fans de la franchise Star Wars.
De mon côté, je reste à l’écart depuis une vingtaine d’années en attendant de passer un WE de rattrapage que je ne suis pas forcément pressé de vivre.
Ce qui me gêne, c’est justement ce cahier des charges invariable depuis des décennies, qui fait ressembler tout ça à une symphonie remâchée vingt fois de peur de ne pas perdre son public … Je sais que les puristes ne sont pas d’accord et se délectent de la moindre audace, mais rien n’y fait, cette petite musique lancinante et cette débauche de moyens dans le décors m’ennuie.
A garder de côté pour le temps où je deviendrais insomniaque. J’aurai alors tout loisir de découvrir la suite et le début et le machin d’a côté un peu compliqué ; comme cette émission qui passait très tard dans la nuit à la télé sur la chasse et la pêche …
Save Our Little Old ! C’est bien ça que ça veut dire SOLO ?
Vaudrait mieux que tu y fasses un tour, POULAIN ! 🙂
J’étais fan de Harrison ford dans ce rôle 🙂
Le nouveau ne s’en sort pas trop mal. Difficile de toutes façons de passer derrière Ford. 😉
Difficile en effet de faire oublier Ford, surtout quand on incarne un héros lissé selon les canons Disney.
Du divertissement oubliable âmes yeux, même les scènes d’action finissent par disparaître dans le lointain oubli…
Gageons qu’il aura une seconde vie dans une autre galaxie. 😉