James Bond est chargé de surveiller Max Zorin, un riche industriel psychopathe qui cherche à détruire la Silicon Valley dans un tremblement de terre afin d’obtenir le monopole du marché des puces électroniques.
14ème aventure de James Bond et septième permis de tuer pour Roger Moore.
« Plus poussif, tu meurs » aurait été un meilleur titre pour cette dernière participation de Roger Moore dans le rôle du célèbre agent 007. La présence du magnétique Christopher Walken, dans le rôle du méchant Max Zorin, est l’une des seules consolations de ce James Bond ni fait ni à faire. L’un des pires opus de la série.
C’est Bond !
– La malicieuse participation de Patrick Macnee, le John Steed de la série Chapeau melon et bottes de cuir.
– Christopher Walken parfait en méchant mégalo.
– La prestation kitsch et musculeuse de Grace Jones et sa grande scène d’entraînement en justaucorps string.
– Dolph Lundgren en agent du KGB.
– Dernière apparition de Lois Maxwell dans le rôle de Moneypenny.
C’est pas Bond !
– Un pré-générique qui nous offre la plus pitoyable des descentes à ski de toute l’histoire des Bond, au son de California Girls des Beach Boys.
– La fuite de 007 dans un ridicule sous-marin iceberg avec une trappe au couleur du drapeau du Royaume-Uni.
– Un générique fluo ridicule avec des James Bond Girls qui dansent dans le feu.
– Roger Moore (58 ans) au bord de l’apoplexie est doublé dans toutes ses scènes d’action par des cascadeurs qui ne cherchent même plus à lui ressembler.
– Une enfilade de poncifs sur la France, du détective Achille Aubergine (!!!) au chauffeur de taxi attendant ses clients en sirotant un ballon de rouge.
– James Bond faisant l’amour avec un homme… Euh, avec Grace Jones.
– Une James Bond Girls godiche qui se promène chez elle avec un peignoir ras les fesses, pour faire plus géologue ?
– La chambre rose bonbon de la géologue.
– Bond vêtu d’un hideux jogging.
– Bond confectionnant une quiche pour son amoureuse au son de la musique de Duran Duran joué au pipeau.
– James Bond qui monte border l’héroïne.
– James Bond, armé d’une carabine, qui tire sur un ennemi sans le tuer. Surpris, il demande à l’héroïne : « Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? ». Réponse de l’intéressée : « Du gros sel. »
« C’est fin ! » conclue-t-il. En effet…
– Christopher Walken risible avec son casque de chantier.
– La scène de la bombe sur la draisine où MayDay crie « Pousse ! » à James Bond qui finit par se vautrer.
– Une antenne qui frôle l’entrejambe de Bond suspendu sous le dirigeable de Max Zorin.
– La bagarre finale assez peu vertigineuse sur le Golden Gate Bridge à San Francisco.
Permis de tuer
Périmé pour un Bond gâteux qui ne tire plus qu’à blanc.
Excellent article qui me donne envie de revoir ce Bond avec le sourire. Certains doublages français sont cultes de chez culte et ici ça a l’air d’être d’un bon niveau (« Du gros sel », « c’est fin »). 😉
Ça se mange sans faim, en effet. 😉
Un des rares James Bond que j’ai vu, j’ai quasiment tout oublié sauf Grace Jones …
Tu apportes de l’eau à mon moulin. 😉 Merci.
C’est pas faux, tout ça, et c’est bel et bien dit * … Mais ça reste un James Bond, même si c’est loin d’être le meilleur !
* Sauf « Pas Bond (…) James Bond faisant l’amour avec un homme… Euh, avec Grace Jones. », qui ne se dit plus, cher Marcorèle …
J’ai bien rigolé en lisant ton article 😉 Je crois qu’ils ont mal vieillis les Bond d’avant 2000
Surtout ceux avec Roger Moore. 🙂