Affiche du film Pacific Rim Uprising
L’humanité, toujours inquiète du retour des Kaiju (monstres géants d’origine extraterrestre), continue de former de nouveaux pilotes de Jaeger (gigantesques robots lourdement armés) pour les affronter.
Malheureusement, l’ennemi ne se trouve pas toujours où on l’attend…
Après un Pacific Rim peu convaincant (malgré d’indéniables qualités visuelles), il semble que la saga soit déjà sur les rails d’une chaîne de montage standardisée avec comme cahier des charges celui utilisé par le précédent opus. A savoir : effets spéciaux bluffants et scénario navrant. Nous avons donc encore droit aux bidasseries d’usage accompagné du classique trauma familial. Le tout saupoudré d’un humour qui pèse autant de tonnes que les robots (aux noms à la con) qui s’agitent sur l’écran.
Le choix de John Boyega (l’insipide héros de Star Wars : Le réveil de la force) et de Scott Eastwood (clone à papa) pour remplacer Idris Elba et Charlie Hunnam achève de rendre le tout indigeste.
On ne dira jamais assez le traumatisme qu’a pu causer la série Power Rangers sur des générations d’enfants qui, devenus grands, fantasment désormais sur des images de destruction massive perpétrées par des monstres ridicules et des robots idiots.
Vivement Pacific Rim : A la casse.