Affiche du film Le goût des merveilles
Une jeune veuve endettée tente désespérément de sauver son exploitation arboricole avec le soutien de ses deux enfants. Sa rencontre accidentelle avec un homme ayant le syndrome d’Asperger va bouleverser leur vie.
Dans la tradition des films bucoliques dont Jean Becker s’est fait une spécialité, Éric Besnard (qui avait déjà montré son attrait pour la nature et les histoires de famille dans son précédent film : Mes héros) nous invite à une sorte de conte provençal « inspiré d’une fée réelle » qui prend ici l’apparence d’un autiste surdoué en informatique.
Un éloge de la différence magnifié par la beauté de ses décors champêtres ainsi que par son touchant récit qui, loin d’être mièvre, sait faire preuve d’une belle sincérité dans l’expression de ses émotions.
Lumineux et sensoriel, Le goût des merveilles est un parfait écrin pour le talent et la beauté de Virginie Efira. Tandis que Benjamin Lavernhe se montre fort convaincant en autiste s’ouvrant au monde grâce à l’amour.
Séduisante alternative aux effets numériques qui encombrent les écrans, le film d’Éric Besnard à le bon goût de nous séduire avec la forme des nuages, proposant un apaisant retour aux effets naturels, en toute simplicité.