Un mercenaire est ramené temporairement d’entre les morts par son employeur – une multinationale sans scrupule – qui veut lui soutirer des informations essentielles. Mais, rendu furax par la manière dont elle solde ses comptes avec lui, le tueur d’élite va mettre à profit les 24 heures qui lui reste pour se venger.
Mis en scène par un réalisateur de seconde équipe, 24h Limit n’est rien de plus qu’une série B de seconde zone qui voudrait se donner des airs de John Wick avec son héros dur à cuir et ses nombreuses fusillades. Il n’en est rien.
Filmé sans imagination en dépit de son point de départ fantastique, cette coproduction americano-sino-africaine n’est rien de plus qu’un produit destiné à occuper les salles de cinéma à défaut d’investir les décors majestueux – ceux de l’Afrique du Sud – dans lesquels se déroule l’action.
Ethan Hawke, les traits tirés, est, comme son personnage, à la recherche d’un supplément d’âme, tandis que le reste de la distribution cachetonne autour de lui sans aucun état d’âme, de Rutger Hauer à Liam Cunningham.
« Un scénario imprévisible et époustouflant » nous dit la pub.
« Attendu et décevant » conviendraient pourtant mieux à ce spectacle qui turbine aux coïncidences faciles.
Reste l’originalité de l’affiche française (une fois n’est pas coutume) et le plaisant rebondissement final qui font vraiment regretter le manque d’ambition du film.
Ah oui, je n’avais pas compris l’affiche. Je cherchais pourtant les gros flingues et croyais ne discerner qu’un acrobate avec sac a dos mais sans tête …
Bien vue, en effet, l’affiche ! A proposer à une marque de montres pour hommes en recherche de virilité pour renouveler les fonds de cadran … Ou pour pour les goodies de la prochaine campagne de pub de la NRA !
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