Affiche du film Les heures sombres
La prise de fonction de Winston Churchill en tant que Premier Ministre en mai 1940 et les premiers combats politiques de son début de mandat où il doit affronter les critiques et les manœuvres – jusqu’au sein de son propre parti – de tous ceux qui ne veulent pas que le Royaume-Uni se mobilise et entre en guerre.
Et voici le premier film biographique à Oscar de ce début d’année 2018.
Un sujet qui tombe à pic après le succès, l’été dernier, de Dunkerque.
Nous présentant les coulisses du sauvetage des troupes anglaises, Les heures sombres est un film didactique au décorum « so british » et au rythme flegmatique dont Joe Wright, de plus en plus adepte d’un cinéma ampoulé, tente de nous distraire par quelques effets tape-à-l’œil, dont de nombreuses – et inutiles – vues du ciel.
Pas de quoi donner de la hauteur à ce film paresseux qui se complaît dans les plans sombres comme pour mieux justifier son titre.
Reste l’interprétation virtuose de Gary Oldman (toutefois plus sosie d’Alfred Hitchcock que du célèbre premier ministre) et les bons mots de son personnage qui donnent à penser qu’il aurait fait un excellent dialoguiste.