Voilà quelques années que le cinéma belge et ses acteurs relèvent le niveau d’un cinéma francophone souvent sans relief.
Avec cette romance entre un braqueur de banque et une pilote de course, Michaël R. Roskam semble confirmer cette impression en trouvant un bon compromis entre film policier et mélodrame. Deux genres qu’il marie habilement grâce à sa mise en scène efficace, une photographie soignée et les excellentes prestations d’Adèle Exarchopoulos et de Matthias Schoenaerts qui contribuent à donner à ce Fidèle le ton juste.
Hélas, le dernier tiers du film (beaucoup trop long) perd totalement de vue le suspense qui pimentait cette histoire de passion amoureuse et finit par s’enliser dans une accumulation d’improbables tuiles censée émouvoir… En vain.
Comme quoi, crime et fidélité ne paient pas.
Oh oh il a l’air sympa, je le note :)!
Je suis complètement passé à côté de LE FIDÈLE … C’est donc un tort pour les deux tiers du film !
Et puis, j’aime à penser qu’en allant voir un film non étasunien, j’influence à ma petite mesure les statistiques de fin d’année sur la place dominante mais en diminution de l’importance des films étasuniens. Il faudrait toujours encourager la diversité, même si cela trouble notre confort. (je fais dans le poncif, en 2018, ça vient de sortir !)