Affiche du film Moi, moche et méchant 3
Gru affronte un méchant ringard tout droit sorti des années 80 et se découvre un frère jumeau dénommé Dru, qui l’eût cru ?
Après Les Minions et leur prestation bidon, le retour de Gru était fort attendu.
Malheureusement, ce nouvel opus manque d’invention et se contente de faire fructifier les acquis d’une franchise déjà bien exploitée par ses deux prédécesseurs. Et c’est un peu triste que l’on voit Pierre Coffin tenter de renouer avec le succès musical du « Happy » de Pharrell Williams dans Moi, Moche et Méchant 2 et transformer son film en un énorme juke-box à la gloire des tubes des années 80, de quoi rapporter gros en termes de ventes de B.O.
Pour le reste, Moi, moche et méchant 3 fait la même erreur qu’une autre franchise animée à succès, à savoir L’âge de glace, en insistant un peu plus à chaque film sur le thème de la famille et en multipliant inconsidérément ses membres (Gru, ses filles, sa fiancée, sa mère, son frère… et bientôt ses cousins ou sa belle-mère ?). Obligé de se morceler entre les différents protagonistes afin de leur donner un semblant d’existence, le scénario perd en cohérence et en efficacité. Même les Minions finissent par craquer et décident d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus jaune et le récit plus méchant, c’est dire.
Pas complètement raté mais loin d’être réussi, il va sans dire que si une nouvelle aventure se profile je serai Moi, moche et méfiant.