Affiche du film Alien Covenant
10 ans après les évènements relatés dans Prometheus, le vaisseau Covenant – abritant 2000 colons humains cryogénisés – traverse la galaxie en direction d’une planète habitable.
Suite à un accident, les membres d’équipage sont sortis de leur long sommeil et captent une transmission provenant d’une planète toute proche qui semble avoir toutes les qualités requises pour s’y établir.
Paradis ou enfer ? L’équipe envoyée en reconnaissance ne va pas tarder à le savoir…
Ridley Scott a-t-il voulu se venger du mauvais accueil réservé à son si prometteur Prometheus ou ses producteurs ont-ils voulu redresser la barre pour plaire aux fans qui ne rêvaient, en fait, que d’une énième resucée de leur indétrônable Alien ?
Eh bien ! voilà le résultat : une mauvaise hybridation.
Non seulement Alien Covenant ne satisfera pas ceux qui avaient aimé la quête du précédent film puisqu’il n’apporte quasiment aucune réponse aux questions laissés en suspens, mais il ne réjouira pas non plus les admirateurs de la première heure qui devront se contenter de deux xénomorphes presque amorphes. Sans parler de l’héroïne (encore une, comme c’est original !) assez peu charismatique. (Désolé, Katherine Waterston n’est guère plus convaincante que Noomi Rapace).
Pauvres aliens qui, depuis le départ de Ripley, sont obligés de se goinfrer des terrestres qui n’ont plus rien d’extra, occupés qu’ils sont à (ré)agir en dépit du bon sens. Trop nombreux et sans véritable personnalité, les membres de l’équipage n’ont pas plus de consistance que les pions d’un échiquier sacrifiés les uns après les autres. Difficile dans ces conditions de frémir à leur funeste et prévisible sort.
Tout ça pour apprendre, in fine, que c’est la folie qui est à l’origine de toute ces aventures. La belle affaire. Alors quand on sait qu’une suite est déjà prévue… Peut-être faudrait-il mieux mettre la saga en pause, voire en « Ripley » ?
Alien que pourra !