Professeur de philosophie, Abe Lucas est un homme dévasté sur le plan affectif, qui a perdu toute joie de vivre. Il a le sentiment que quoi qu’il ait entrepris – militantisme politique ou enseignement – n’a servi à rien.Peu de temps après son arrivée dans l’université d’une petite ville, Abe entame deux liaisons. D’abord, avec Rita Richards, collègue en manque de compagnie qui compte sur lui pour lui faire oublier son mariage désastreux. Ensuite, avec Jill Pollard, sa meilleure étudiante, qui devient aussi sa meilleure amie. Si Jill est amoureuse de son petit copain Roy, elle trouve irrésistibles le tempérament torturé et fantasque d’Abe, comme son passé exotique. Et tandis que les troubles psychologiques de ce dernier s’intensifient, Jill est de plus en plus fascinée par lui. Mais quand elle commence à lui témoigner ses sentiments, il la rejette. C’est alors que le hasard le plus total bouscule le destin de nos personnages dès lors qu’Abe et Jill surprennent la conversation d’un étranger et s’y intéressent tout particulièrement. Après avoir pris une décision cruciale, Abe est de nouveau à même de jouir pleinement de la vie. Mais ce choix déclenche une série d’événements qui le marqueront, lui, Jill et Rita à tout jamais.
Voilà un synopsis à l’image de cet Homme irrationnel, aussi long que creux.
En réalisant un film par an, Woody Allen est devenu au cinéma ce qu’Amélie Nothomb est à la littérature, un passage obligé qu’il est bon d’aimer avant d’être vite oublié.
Ce nouvel opus ne fait pas exception à la règle et propose une intrigue simplette prétexte à beaucoup de blabla qu’alourdissent deux voix off. Le tout entrecoupé de morceaux de jazz.
Joaquin Phoenix et Emma Stone en font des tonnes pour compenser un récit sans intérêt sur les affres existentielles qui vire, par un prétexte factice, à la comédie policière un peu noire.
Une agaçante désinvolture qui serait loin de faire l’unanimité si elle n’était pas associée au nom de Woody Allen.
Je suis toujours plus ou moins les films de Woody Allen mais même j’ai toujours un petit intérêt, je n’en aime vraiment souvent qu’un sur trois sortis sur trois années de suite. Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Ce n’est pas la première critique plutôt négative que je lis sur ce film. Je pense le voir malgré tout à l’occasion. Mais je saurai à quoi m’attendre…
Tu me diras, ana ?
Oui, mais je ne dis pas que je vais le regarder cette année.^^ Cela peut être très long chez moi. 🙂
J’espère que mon blog sera là de nombreuses années encore. 😉
Oooh mais j’ai aimé ce film (et j’aime aussi Nothomb !! :D) même s’il est un peu long à se mettre en place (et les tics d’Emma Stone m’ont gonflé).
Ah-Ah ! J’adore « l’agaçante désinvolture qui serait loin de faire l’unanimité si elle n’était pas associée au nom de Woody Allen », mais surtout à son talent. J’irai donc prendre ma rasade annuelle de « Woody Allen, même devenu au cinéma ce qu’Amélie Nothomb est à la littérature : un passage obligé qu’il est bon d’aimer » : Car oui, c’est toujours bon d’aimer le cinéma de Woody Allen 🙂
Moi aussi, j’irai le voir ! On le verra ensemble, POULAIN ! Je sais depuis l’origine que je le verrais tôt ou tard … Et pourquoi pas dès demain dans l’avion qui m’emportera justement vers le repère de Woody !
Le titre est un programme à lui tout seul ! L’HOMME IRRATIONNEL, c’est pas beau, ça ? Comment résister ? Ce serait déraisonnable !
Et pourtant…
J’ai vu le film hier soir. Ce n’est pas le Woody Allen que je préfère mais ce film se laisse regarder. Evidemment la justification philosophique à l’acte d’un détraqué peut déranger mais c’est aussi ce qui peut interpeller.
Merci pour votre avis. 🙂
Je n’ai pas trouvé qu’il était le meilleur, mais pas le plus mauvais non plus. En tout cas il m’a marqué par toutes les références philosophiques qu’il comportait, c’était beaucoup plus que d’habitude. Normal direz-vous, puisqu’il s’agit d’un prof de philo. Côté acting j’ai trouvé ça très propre et la désinvolture ne m’a pas tant agacé que ça pour une fois ^^, comme quoi :p
Ah, mais tous les goûts sont dans la nature. Heureusement. 🙂