De 1943 à 1944, l’incroyable périple de deux enfants juifs livrés à eux-mêmes dans la France occupée.
En adaptant le livre autobiographique de Joseph Joffo, Christian Duguay offre une reconstitution plutôt convaincante des années d’occupation ainsi que le récit émouvant du destin d’une famille, privilégiant notamment le lien entre les deux jeunes frères qui se bonifie à mesure qu’ils progressent dans leur périlleux voyage.
Il faut dire que Dorian Le Clech et Batyste Fleurial font preuve, à l’image de leurs personnages, d’une complicité grandissante qui finit par emporter l’adhésion, faisant oublier le côté un peu cliché de certaines scènes – comme cette bataille de polochon se terminant dans une pluie de plumes – ainsi que quelques anachronismes langagiers.
Alors, même si le réalisateur de Jappeloup lorgne parfois du côté de l’esthétique « carte postale » pour illustrer son sujet, il a au moins le mérite de ne jamais perdre de vue le message d’espoir du romancier tout en remettant en lumière, sans complaisance, une époque (pas si éloignée de la nôtre) où le nationalisme, l’intolérance et les idées nauséeuses conduisirent aux pires atrocités.
Je me le note alors :).
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Mets une bille dans ta poche, plutôt ! 😉
Un film tentant à voir en famille
Pas trop jeunes les enfants. Certaines scènes peuvent impressionner. 🙂
Une autobiographie à lire absolument !
Relire le livre et voir le film ensuite, bien-sûr !
Tant mieux si le film est réussi.
Sans compter que par les temps d’ignorance qui courent, ça ne fera pas de mal à certains de se rafraîchir la mémoire.
Les enfants peuvent y aller dès la troisième. Ils ont les base pour comprendre normalement. Et tant pis s’ils sont impressionnés, pourvu qu’ils comprennent comment on peut éviter le pire.
J’ai été effectivement surprise par les très bonnes critiques ; car je l’assimilais au genre « fresque française pleine de bons sentiments et lourde, si lourde… ». Mais désolée, j’ai plein d’autres trucs à voir avant 😉
Tu n’as pas tout à fait tort. Il se situe entre les deux. 😉