Affiche du film Inferno
Après le Da Vinci Code et Anges et démons, beaucoup se faisaient des cheveux à l’annonce d’une nouvelle aventure de Robert Langdon, professeur de symbolique et de cheveux coupés en quatre.
Pourtant, même si cette course contre la montre (de Florence à Istanbul en passant par Venise) pour empêcher la propagation d’une épidémie mortelle est un poil exagéré, il n’y a pas vraiment matière à se poiler, à part, peut-être, en découvrant les yeux rouges d’Omar Sy après un coup d’extincteur.
Le début du film, plutôt intriguant, vous ferait presque dresser les cheveux sur la tête. Ensuite, tout dépend si vous êtes de bon ou de mauvais poil pour apprécier ce jeu de piste dantesque, hélas desservi par une mise en scène qui a un poil dans la main.
Dommage, car le personnage interprété par Tom Hanks ne manque pas d’attraits, notamment en mettant en avant la force de son cerveau avant celle de ses muscles. Mais à défaut de reprendre du poil de la bête avec des intrigues plus innovantes, le comédien peut déjà commencer à se faire des cheveux blancs sur la possibilité d’une quatrième enquête.
A moins que le réalisateur n’ait enfin du poil au cul, les suites à cette affaire semblent mal engagées.