Après le Da Vinci Code et Anges et démons, beaucoup se faisaient des cheveux à l’annonce d’une nouvelle aventure de Robert Langdon, professeur de symbolique et de cheveux coupés en quatre.
Pourtant, même si cette course contre la montre (de Florence à Istanbul en passant par Venise) pour empêcher la propagation d’une épidémie mortelle est un poil exagéré, il n’y a pas vraiment matière à se poiler, à part, peut-être, en découvrant les yeux rouges d’Omar Sy après un coup d’extincteur.
Le début du film, plutôt intriguant, vous ferait presque dresser les cheveux sur la tête. Ensuite, tout dépend si vous êtes de bon ou de mauvais poil pour apprécier ce jeu de piste dantesque, hélas desservi par une mise en scène qui a un poil dans la main.
Dommage, car le personnage interprété par Tom Hanks ne manque pas d’attraits, notamment en mettant en avant la force de son cerveau avant celle de ses muscles. Mais à défaut de reprendre du poil de la bête avec des intrigues plus innovantes, le comédien peut déjà commencer à se faire des cheveux blancs sur la possibilité d’une quatrième enquête.
A moins que le réalisateur n’ait enfin du poil au cul, les suites à cette affaire semblent mal engagées.
oh !!! c’est marrant, ! je reviens du cinoch !!! je viens de voir le film, nous étions que quatre dans la salle, faut dire que c’était la seance de 22 h 10
en fait les images sont très belles, je veux dire les lieux sont bien choisi pour le mystère, mais pfff, le scénario, y’avait de bonnes idées et des rebondissements mais il manquait un truc, je sais pas, le type qui sait tout, et qui trouve les enigmes en quelques instants, bien sur c etait une course poursuite en quelque sorte, il y a des moments j’ai meme rigolé car je trouvai cela cliché, Tom Hanks, et les autres acteurs sont bons, c ‘est pas eux en cause, c ‘est pas non plus la camera, je pense que c est l histoire,
et puis les scènes de foules et la fin avec les girophares et la couvertures chaude sur l’epaule avec le café, et les sirenes et les talkies bon , avec les malades et les civières qui passent bon, j ai deja vu cela plein de fois avec bruce et sylvester
allez je vais me boire un ti lait chaud , et j’va m’couché ,
La foire aux clichés enveloppés dans un beau papier cadeau. 🙂
Et en plus ils n’ont pas gardé la fin géniale du roman mais ont préféré nous proposer un truc hyper conventionnel…
C’est bien ce que je disais, le réalisateur n’ose pas… 😉
Ben oui ! Nous aimons le cinéma, nous aimons les histoires, nous aimons les bons acteurs, nous aimons que l’action se situe dans des lieux enchanteurs qui nous font voyager. INFERNO nous offre tout cela sur un plateau, mais !
Mais quoi ?
Et bien, mais il faut que le film plaise à tout le monde. Encore plus que le livre qui était déjà construit autour des attentes des lecteurs.
Le film fait passer l’histoire une deuxième fois à la moulinette de la bien-pensance, du « conventionnel », comme le souligne cinemathequedeclelia.
On a beau s’y attendre, c’est regrettable d’émousser tout ce qui pourrait accrocher, déranger la tranquillité du spectateur, le troubler ou le surprendre.
Alors donc, le livre certes aventureux mais déjà policé de Dan Brown fait l’objet d’un traitement démagogique supplémentaire, et il nous reste un goût de déjà vu, notre Nesquick quotidien, qui nous rassure mais qu’on trouve un peu fade si l’on aime encore les saveurs …
On nous brosse dans le sens du poil, dirais-je pour rester dans la métaphore pileuse de Marcorèle ! Mais ça peut nous donner envie de mordre parfois, ou de faire l’impasse.
Bien dit ! 🙂
Je n’ai toujours vu Da Vinci Code alors lol.
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Tu peux toujours lire les critiques capillaires consacrées au Da Vinci Code et à Anges et démons. 😉
On verra bien :).
Je n’ai jamais accroché à cette franchise. Et je me suis endormi au milieu de cet Inferno. Vu et déjà oublié.
Pour moi, Inferno c’est et ce sera toujours un bon film de Dario Argento.
Enfin, en faisant l’impasse sur les derniers films de Dario…
Oui, notamment un certain Dracula 3D assez douloureux à voir.
Sans oublier le risible Giallo !
Je l’oubliais celui-là. Argento est à l’image du cinéma de genre italien : la télé de Berlusconi a tout massacré, les budgets ont fondu et les bons films avec.
Oui, c’est vraiment dommage. J’adore les productions des années 60/70. En ce moment, je prépare une critique de Lisa et le diable de Mario Bava. 🙂
Excellent ! Je l’ai en blu-ray (Arrow UK) mais toujours pas vu.
J’ai lu cette semaine que le Chat qui Fume prépare une grosse édition HD du Opera d’Argento (jamais vu) pour 2017, avec La Nuit de l’Exorcisme (excellent Fulci).
Critique de Lisa et le diable parue sur Cinéluctable ! 🙂
J’avoue ne pas avoir vu le premier opus, le livre m’étant littéralement tombé des mains (et comme j’étais dans un avion long courrier, je me suis retrouvée toute bête…).
Ce n’est pas la brillante critique ci-dessus qui va m’inciter à voir ce deuxième opus (et puis, vu la profondeur générale du premier livre, je crains de ne plus rien comprendre 😉 )
Houla, tu es en retard d’un train. C’est le troisième opus. Après le Da Vinci Code, il y a eu Anges et Démons ! 🙂
J’ajouterai quand même que c’est dommage, car les polars ésotérico-historiques ne courent pas les rues (Le Nom de la Rose, bien sûr, mais après ?)
Sans crier au génie (c’est vrai que c’est cliché et que les personnages manquent d’épaisseur etc…), j’ai passé plutôt un bon moment devant ce film
Ah, Tom Hanks ! Malgré la critique pas très positive, il sera toujours mon acteur préféré. J’ai tout de même hâte de le voir dans Inferno. C’est un film qui me paraît fort intéressant, car notre monde pourrait vraiment faire face à ce type d’épidémie un jour.