Un ancien repris de justice essaye d’oublier l’alcool, la moto et les mauvais plans dans une vieille caravane où il officie comme tatoueur.
Pourtant, lorsque sa fille de 17 ans, disparue depuis plusieurs années, refait surface poursuivie par de redoutables tueurs, il n’hésite pas à replonger tête baissée dans les ennuis.
Honorable série B, Blood Father vaut surtout le détour pour Mel Gibson.
Malgré les années et sa longue traversée du désert (ponctuée d’un bon film, Kill the Gringo, sorti directement en vidéo en France et de seconds rôles de luxe dans Machete Kills et Expendables 3) l’acteur prouve qu’il n’a rien perdu de son charme ni de son magnétisme. Barbu et le visage buriné, il capte en permanence l’attention en dépit d’un scénario sans surprise qui sait toutefois ménager ses effets pour mieux explorer la psychologie de ce père et de sa fille.
Le réalisateur français a le bon goût de pimenter son récit de quelques clins d’œil aux anciens déboires de l’acteur et de pointer du doigt une Amérique qui fait moins de difficultés à vendre des munitions à une adolescente qu’un paquet de cigarettes.
Espérons que cette liberté conditionnelle cinématographique plutôt probante permette à Mel Gibson de revenir vraiment aux affaires comme comédien et comme cinéaste.
À première vue cela avait tout du film de bourrin, mais finalement après lecture de cet avis, je suis assez tentée…
Non, rien à voir avec un film bourrin en effet. 🙂
Je pense également que comme pour « Kill The Gringo » (dont je parle dans cet article → https://goo.gl/s9gSvi), « Blood Father » s’inscrit dans une ligne de repentance, histoire de montrer que l’acteur est capable de faire des choses acceptables. Mais c’est du côté de la réalisation qu’il faut attendre Mel Gibson car il a déjà produit de bien belles choses par le passé, et son « Hacksaw Ridge » à venir à l’air très intéressant. De plus on devrait retrouver Mel Gibson l’acteur dans un autre projet intitulé « The Professor and the Madman », histoire se déroulant au milieu du 19ème siècle…
Merci pour ces précisions. 🙂
Je suis sûr que tu le savais déjà … C’est pour informer « nos » lecteurs !
😉
Je l’avoue, j’étais au courant. Mais c’est bien, en effet, de le rajouter. 🙂
Je pense que si je devais voir ce film, ce serait effectivement pour Mel Gibson :).
Bisous à toi!
🙂
Oui, vive Mel Gibson à l’affiche !
« pointer du doigt une Amérique qui fait moins de difficultés à vendre des munitions à une adolescente qu’un paquet de cigarettes. »
C’est pas bon pour le commerce, ce genre de pensée !
Avec Trump, tout va changer : Un enfant de dix ans pourra aussi s’acheter des cigarettes librement !
Mel Gibson peut faire encore bien mieux. Il ne faut pas qu’il se gêne : on ira le voir au ciné !
Mais enfin, pourquoi faut-il toujours que la fille des anciens durs se foutent dans la merde, dans les scénarii étasuniens ? Elles sont si écervelées que ça, les filles, aux Zuès ? Et les fils, ils sont si cervelés que ça ? Et les pères ? Et les mères ? Et les grands-père ? et les tatas ? Faudrait peut-être décliner le sujet, non ? Histoire de changer d’angle de vue de temps en temps …
Analyse judicieuse ! 🙂
Mais-non, juste une petite idée comme ça, en passant … Mais quand-même, si de ce côté-ci Almodovar ressasse souvent les même thèmes, Hollywood ressasse à l’excès les même scénar … L’autre spécialité locale, c’est le duo mal assorti … Et avec ça, vous avez la moitié de la production cinématographique des Zuès… Ca manque d’audace presque autant que d’eau, du côté d’ L.A.!
REVEIL !!!
Et ta soeur ?