Affiche du film Warcraft le commencement
Des Orcs ouvrent un portail magique sur le pacifique royaume d’Azeroth afin de l’envahir. Est-ce par ce que leur monde se meurt ou parce qu’ils sont à la recherche de meilleurs soins d’orthodontie ?
Le spectateur s’en moque, lui qui est venu voir du Bourrin Heroic plus que de l’Heroic Fantasy.
Pas de chance, les différents protagonistes passent plus de temps à débiter des fadaises mystiques du style : « De la lumière nait l’obscurité et de l’obscurité nait la lumière » qu’à se taper dessus.
Les acteurs, tous plus insipides les uns que les autres, réussissent l’exploit d’être moins convaincants que leurs adversaires en images de synthèse. Et l’on plaint sincèrement la pauvre Paula Patton qui, à chaque fois qu’elle ouvre la bouche, risque de s’embrocher la lèvre supérieure.
Après le prometteur Moon et le plaisant Source Code, Duncan Jones déçoit, englué dans son Moyen Âge d’opérette qui ferait passer Le Hobbit : Un voyage inattendu de Peter Jackson pour un chef d’œuvre du genre.
Warcraft, le commencement ?
Souhaitons-lui plutôt un rapide Game Over !