Affiche du film Médecin de campagne
Médecin de campagne, Jean-Pierre se dévoue entièrement à ses patients et à son métier. Mais l’annonce d’une tumeur au cerveau et l’arrivée de Nathalie, jeune médecin venue lui prêter main forte, vont peu à peu bouleverser ses certitudes…
Tranche de vie médicale où s’enchaînent, sous forme de scénettes, consultations et interventions sur le terrain, Médecin de campagne vaut surtout pour l’interprétation de ses deux interprètes : François Cluzet et Marianne Denicourt. C’est dans leur affrontement et leur apprivoisement progressif que le film est le plus intéressant.
Dommage que la mise en scène fonctionnelle ne parvienne jamais à transcender ces sympathiques chroniques médicales (comme avait pu le faire Michel Deville dans La maladie de Sachs) et que le scénario ne soit pas exempt de quelques fautes de goût, notamment cette longue séquence, un peu plouc, au festival country (!!!) du village.
Contrairement à son précédent film, l’excellent Hippocrate, Thomas Lilti semble moins concerné par son sujet. La maladie du médecin est d’ailleurs plus un prétexte de scénario – l’élément déclencheur d’une prise de conscience – qu’un réel enjeu dramatique.
Une consultation qui n’a rien d’affolant même si le résultat de l’analyse n’est pas aussi probant qu’on pouvait l’espérer.